Dans un petit village du nord de Vidalia, là où la vie suit son cours quoiqu’il arrive, un jeune homme couché dans l’herbe regardait le ciel. Toujours, un épi dans la bouche, il regardait ce ciel si bleu qui l’avait vu naître. Il ne voulait pas s’accepter tel qu’il était, il ne voulait rien faire, mis à part sentir le vent dans ses cheveux et s’allonger, là, seul.
Ses parents avaient organisé un mariage arrangé dès sa naissance, et la femme qui devait devenir son épouse était crainte des gens de son âge pour son caractère des plus flambants. Mais il s’en moquait. Il se marierait dans quelques jours, suivrait le fil de sa vie, mourrait, comme tout le monde. Se lever, manger, travailler, dormir. Se lever, manger, travailler, dormir. Se lever, manger, travailler, dormir. Et ainsi de suite jusqu’à sa mort. Il savait ça, le bleu du ciel lui avait dit. D’autres auparavant l’avait fait, il suivrait, et d’autres encore feront de même.
Alors pourquoi il restait allongé là à regarder le ciel ? Pourquoi, tendant sa main devant lui, il n’arrivait à voir qu’une main bouger et pas son propre corps ?
Il se maria, eût une vie difficile, comme il l’avait prédit. Il mourût enfin. Vieux. Très vieux. Une vie qui lui avait semblée inutile à souhaits, mais qu’il avait vécue. Et le voila de nouveau sous le ciel bleu à présent. Autre corps, même âme, même sentiments. Il revivait sa vie encore et encore et encore…
ASSEZ ! Son poing avait heurté la table. Il ne voulait plus être le spectateur de sa vie. Il prit ses affaires et partit.
Arrivant plus au sud, à un village, il aperçut une fille et en tomba éperdument amoureux. Mais cette fille avait elle aussi un mariage arrangé, et il restât là, dans le village, à errer pour la voir, n’ayant de but dans la vie, que la revoir, ne serait-ce qu’un court instant. Son mari mourût de maladie, il lui déclara sa flamme. Quel malheur le poussa à se dévoiler ! Tel qu’il était, il n’avait aucune chance. Elle refusa net et il se remit à errer sans but. Il se jette dans un cours d’eau non loin, et se laisse entrainer.
Le voila revenu à lui, sur la rive. Une fleur est posée entre ses mains, rose et pourpre, tel qu’il n’en avait jamais vu. Personne autours de lui. Il reprend sa route. Vagabondant, toujours détesté et rejeté par les uns et les autres, il se réfugie finalement dans une caverne de montagne. Il a froid. Très froid.
Le lendemain, il sort. La neige a tout recouvert pendant la nuit, offrant au voyageur avertit un spectacle des plus splendides. Tout sauf une fleur. Rose et pourpre, un petit halo de terre verte l’entoure. Il la regarde, sourit. La fleur semble comme une flamme, frêle au milieu de ce paysage si morne. Et comme une flamme, elle s’éteint.
voila, c'était l'histoire la plus triste que je pouvais écrire en si peu de temps. J'aurai préféré une fin heureuse, mais vous vouliez changer...
Cléante (Titaure et Cyclone) vous tire dorénavant sa révérance quand à cet évent, merci beaucoup de l'avoir organisé, c'était très sympa et merci aux joueurs aussi pour leurs posts (je les ai tous lu )
Numéro d'essais: 11
Ses parents avaient organisé un mariage arrangé dès sa naissance, et la femme qui devait devenir son épouse était crainte des gens de son âge pour son caractère des plus flambants. Mais il s’en moquait. Il se marierait dans quelques jours, suivrait le fil de sa vie, mourrait, comme tout le monde. Se lever, manger, travailler, dormir. Se lever, manger, travailler, dormir. Se lever, manger, travailler, dormir. Et ainsi de suite jusqu’à sa mort. Il savait ça, le bleu du ciel lui avait dit. D’autres auparavant l’avait fait, il suivrait, et d’autres encore feront de même.
Alors pourquoi il restait allongé là à regarder le ciel ? Pourquoi, tendant sa main devant lui, il n’arrivait à voir qu’une main bouger et pas son propre corps ?
Il se maria, eût une vie difficile, comme il l’avait prédit. Il mourût enfin. Vieux. Très vieux. Une vie qui lui avait semblée inutile à souhaits, mais qu’il avait vécue. Et le voila de nouveau sous le ciel bleu à présent. Autre corps, même âme, même sentiments. Il revivait sa vie encore et encore et encore…
ASSEZ ! Son poing avait heurté la table. Il ne voulait plus être le spectateur de sa vie. Il prit ses affaires et partit.
Arrivant plus au sud, à un village, il aperçut une fille et en tomba éperdument amoureux. Mais cette fille avait elle aussi un mariage arrangé, et il restât là, dans le village, à errer pour la voir, n’ayant de but dans la vie, que la revoir, ne serait-ce qu’un court instant. Son mari mourût de maladie, il lui déclara sa flamme. Quel malheur le poussa à se dévoiler ! Tel qu’il était, il n’avait aucune chance. Elle refusa net et il se remit à errer sans but. Il se jette dans un cours d’eau non loin, et se laisse entrainer.
Le voila revenu à lui, sur la rive. Une fleur est posée entre ses mains, rose et pourpre, tel qu’il n’en avait jamais vu. Personne autours de lui. Il reprend sa route. Vagabondant, toujours détesté et rejeté par les uns et les autres, il se réfugie finalement dans une caverne de montagne. Il a froid. Très froid.
Le lendemain, il sort. La neige a tout recouvert pendant la nuit, offrant au voyageur avertit un spectacle des plus splendides. Tout sauf une fleur. Rose et pourpre, un petit halo de terre verte l’entoure. Il la regarde, sourit. La fleur semble comme une flamme, frêle au milieu de ce paysage si morne. Et comme une flamme, elle s’éteint.
voila, c'était l'histoire la plus triste que je pouvais écrire en si peu de temps. J'aurai préféré une fin heureuse, mais vous vouliez changer...
Cléante (Titaure et Cyclone) vous tire dorénavant sa révérance quand à cet évent, merci beaucoup de l'avoir organisé, c'était très sympa et merci aux joueurs aussi pour leurs posts (je les ai tous lu )
Numéro d'essais: 11
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