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  • Bon je poste à mon tour une histoire ^^


    Bonjour Mr Mystériole, à ce que l'on raconte vous vous ennuyer. Mon nom est Ziegfried et ne vous inquiétez guère car je suis là pour vous distraire. Voyez-vous je connais une histoire qui je suis sûr va vous passionner, alors laissez-moi-vous la conter. C'est une histoire véridique, et je peux le jurer sur la tête de…ah non je ne devrais pas bien sur. Il s'agit de la légende de Véga, et pas n'importe lequel, le tristement célèbre Véga le dément. Bref commençons.

    Chapitre 1 :

    Cette histoire se passe dans notre monde bien sur, Vidalia, c'était il y a des années, quelques centaines je dirais. À cette époque, la paix régnait entre les Hommes, mais les monstres aux alentours des villes étaient bien plus sauvages qu'aujourd'hui, et les attaques contre les pauvres citoyens du royaume étaient fréquentes. Mais les habitants n'avaient pas peur, ils avaient eu peur, mais l'espoir leur avait été redonné, grâce à un seul homme, Véga, encore humain à cette époque et bien différent de celui que nous connaissons. Véga n'était qu'à la base un vagabond, traçant sa route au gré des vents, il parcourait le monde. Il n'était pas seul, avec lui voyageait son ami d'enfance, Ramon. Même avant d'être connu, c'était un homme épris de justice, et d'une gentillesse sans pareil, il avait un esprit naïf et une âme pure. Ramon était naïf lui aussi, mais moins que Véga, et ce qui le distinguait était cette soif de connaissances qu'il avait, toujours le nez dans un bouquin, ce n'était pas comme Véga un homme d'action, c'était un véritable érudit, ses connaissances l'ayant, lui et Véga, sauvé de nombreuses fois. Véga s'était distingué sans le vouloir, en répondant à un cri de détresse, entendu sur son chemin, alors qu'il visitait les alentour de la Clairière des Etoiles. Ramon n'était pas avec lui ce jour-là, mais à la bibliothèque de la ville comme d'habitude, un endroit que Véga trouvait soporifique. C'est ainsi qu'il tua d'une flèche, aux abords de la clairières des Etoiles, un monstre qui s'en était pris à la jeune princesse du royaume alors âgée de 4 ans.

    La jeune princesse, Laura, s'était trouvé là, après s'être enfui du château. Il fallait la comprendre, elle était atteinte d'une maladie qui l'affaiblissait grandement physiquement, et elle avait l'interdiction de sortir de chez elle. Tous les enfants de cet âge s'ennuyaient s'ils restaient enfermés et Laura ne comprenait pas pourquoi on l'empêchait de sortir, elle se fichait d'être malade, et pour la première fois de sa vie, elle avait quitté le château et elle a pu contempler le ciel et les nuages, en sentant le vent sur sa peau, sans que personne ne lui impose de contraintes.

    Après cet acte héroïque pour tous, Véga fut considéré comme un héros, le Roi tellement soulagé ne savait pas comment le remercier. Véga, qui ne pensait pas avoir fais quelque chose d'extraordinaire, était touché par tant d'honneur à son égard. Le roi lui dit alors : " Mon bon Véga, par cet acte héroïque vous avez sauvé le royaume. Qu'aurais-je fais sans ma fille ? Ma femme est morte en la mettant au monde et elle et mon fils sont les seules choses qu'il me reste. Acceptez, pour vous remercier, le titre de Privilégié du Roi, ainsi vous serez toujours le bienvenu ici en tant que membre de la noblesse et je m'accorde à exaucer vos souhaits. Que voulez-vous mon bon ? Fortune, Gloire ? Je peux vous l'accorder.
    -Votre Majesté, avait dit Véga, la seule chose que je veux c'est la paix dans le royaume, accordez-moi le droit de combattre aux côtés de vos troupes pour annihiler le fléau du pays. Il vous manque des Hommes pour combattre ses monstres, laissez-moi m'en charger"
    Le Roi accepta, étonné par l'humilité de ce jeune homme, qui ne demandait rien.

    Et la légende commença, Véga se distinguait, par ses nombreux actes de bravoure. Les attaques de monstres étaient de moins en moins fréquentes. Ramon l'aidait bien sur, en combattant, mais pas tellement, mais surtout en étudiant les monstres, en découvrant leurs points faibles. Véga créait ainsi des plans d'attaque, toujours couronnés de succès, il ne connut pas d'échec. La paix revenait. Le roi était plus que satisfait, il était éternellement reconnaissant, il donna à Ramon le titre de Privilégié du Roi, à lui aussi, et les couvrait tous les deux d'éloges, nommant Véga Comte, puis Vicomte. Rien ne semblait arrêter cette apogée, pour le roi Véga était son ami et il était invité à chaque banquet royal, Véga négociait toujours pour que Ramon l'accompagne, chose que le roi acceptait. Le peuple adorait Véga, il était bon et tout le monde pouvait compter sur lui, Véga ne faisait pas payer ses services au petit peuple comme la plupart des gardes royaux. Il aidait tant qu'on avait besoin de lui, ça ne le dérangeait pas. Les enfants le prenaient comme modèle, les vieillards souriaient en le voyant passer, il était adoré.
    Don't follow a path, make your road.



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    • Chapitre 2 :


      Véga se distinguait de plus en plus et montra un jour une de ses incroyables qualités : la capacité de pardonner à autrui. Un jour une condamnation à mort avait lieu. Le coupable : Barbatuc, comme il se faisait appeler, vagabond comme Véga autrefois, accusé du meurtre d'un haut membre de la noblesse. Barbatuc avait tué cet homme, en lui tranchant la tête, alors que ce noble violait une pauvre mendiante. Barbatuc s'était ensuite fait arrêté et conduit en prison. Mais un meurtre reste néanmoins un meurtre, et la sentence de mort avait été décidé. Véga intervint pendant la condamnation et demanda au Roi qui était présent d'annuler ce traitement.
      "Votre Majesté, avait dit Véga, cet homme n'est pas coupable, il a défendu une pauvre fille qui subissait les vices impurs d'un homme. Cet homme se disait noble, mais il ne faisait que profiter de son rang. Rendez sa liberté à Barbatuc, j'en porterai la responsabilité.
      -Mais Véga, avait dit le Roi, qui sait ce qu'il est capable de faire ? On ne tranche pas la tête d'un homme comme ça.
      -Alors je vous demande Majesté, de me faire confiance. Ce n'est pas un homme mauvais, et même s'il a tué un homme il ne le refera plus. Barbatuc restera avec moi et il nous aidera dans notre quête de paix"
      Le roi accepta, étonnant beaucoup de nobles qui s'étaient trouvé là, souhaitant la mort de Barbatuc. Celui-ci fut libéré, et Barbatuc savait se montrer reconnaissant. Pour lui, Véga lui avait sauvé la vie et il jura à celui-ci qu'il lui sera fidèle jusqu'à la mort.

      Et cela marcha, Barbatuc au service de Véga, défendait le royaume. Véga, Ramon et Barbatuc ou Véga et sa troupe, ou encore le Trio d'or, voilà quels étaient leurs noms. Le peuple ne perdait pas foi en Véga, cependant certains membres de la noblesse devenaient méfiants à son égard. Ils avaient bien compris que Véga et le Roi étaient amis, et que cette amitié était forte. Ils avaient essayé de poussée le Roi à se méfier de Véga.
      "Regardez Majesté, avaient dit certains, Véga n'est plus le jeune héros que nous connaissions, il traîne avec de la BIPBIPBIPBIPBIPBIPBIPBIP comme ce Barbatuc, comment pouvez-vous lui faire confiance ?" Mais le roi balayait d'un geste ce genre de remarque et croyait en la bonté de Véga. Lorsque l'on posait la question à Véga, du pourquoi il était avec Barbatuc, Véga répondait toujours : "Ramon et Barbatuc sont plus que mes amis, ils complètent ce que je n'ai pas. L'un à le savoir et l'intelligence, l'autre à le culot et la méfiance. Ils sont tout les deux indispensables, nous sommes un trio"

      Et bien sur avec l'aide de Barbatuc, la renommée du Trio d'or ne cessa d'augmenter, et un jour Véga fut nommé Général en chef des troupes d'élite du royaume. Cela fit grand bruit. Tout le royaume était en fête, et Véga était honoré d'un tel titre. Ramon et Barbatuc étaient fiers de lui.
      "Vous aussi les gars, avait dit Véga, vous devriez l'être.
      -Mais non, avait rigolé Ramon, je n'ai pas ton courage, je suis toujours planqué dans mes livres.
      -Sans tes connaissances, je n'y serais pas arrivé et toi Barbatuc ton épée m'a bien aidé.
      -Si tu veux parler de mes victoires à tes côtés, dit celui-ci en souriant, sache que je te les lègues sans regret. Je ne m'attendais pas à recevoir d'éloges, je suis un meurtrier je te rappelle"
      -Aux yeux des nobles, dit Véga, mais tu n'en ai rien.
      -J'ai tué un homme.
      -Et tu avais tes raisons, dit Véga.
      -Mais je regrette pas, continua Barbatuc.
      -Ça aussi, dit Ramon, tu dois avoir tes raisons"

      Les nobles ne s'attendaient pas à cette monter en grades, ils se méfiaient de plus en plus. L'un d'eux, du nom de Bardon, était hors de lui. Bardon n'était pas un bon noble, il était corrompu et avait ses "petites affaires". Bardon était un homme fourbe, d'apparence inoffensive, et maladroite, avec toujours un sourire un peu idiot collé sur la figure. Personne ne se doutait de qui il était, il était très intelligent. Bardon savait que Véga était quelqu'un de juste, et il avait peur qu'à force de prendre du galon, il découvre et dénonce ce qu'il faisait. "Il est désormais Général, que sera-t-il ensuite ? Conseiller du roi ? Premier Ministre ? Qui sait ? Le roi lui fait trop confiance. Il faut qu'il disparaisse" Bardon voulait la disparition de Véga, et il avait un plan pour y parvenir.

      Pour fêter la monter en grade de Véga, le roi l'invita à la chasse hebdomadaire, tradition royale depuis des décennies. C'était un grand honneur. Et Véga, bien qu'il n'était pas fan de ce genre de pratique, de tuer des bêtes pour le plaisir, accepta. Le roi accepta également la présence de Ramon et Barbatuc, à la demande de Véga. Ramon et Barbatuc, souhaitaient eux aussi participer à la fête de Véga, même si eux non plus n'était pas fan de cet événement. Le premier, car cela l'empêchait de s'instruire et de rester au calme, le second car il n'aimait pas la compagnie des nobles. Bardon participait également chaque semaine à cette chasse, et il savait bien sur, que cette fois-ci, Véga y participerait.
      Pour l'occasion, chaque personne participant à cette chasse, était armé et à cheval. Armé, bien sur, même pour ceux qui ne savaient manier une arme. Cette chasse était plus une tradition royale, qu'une réelle chasse. Elle se déroulait dans une zone où les monstres n'étaient, ni nombreux, ni dangereux, cela si l'on ne sortait pas de la zone. C'est ainsi, que le trio participa à la chasse. Véga armé de son arc, Barbatuc de son épée et Ramon sa magie lui suffisait. Les nobles présents voyaient d'un mauvais oeil la présence de Barbatuc, mais personne ne releva cela, le Roi étant présent.
      La chasse commença, chacun trottant à cheval dans la zone. Véga et ses compagnons restèrent ensemble, sous l'oeil concentré de Bardon. Puis tout commença, Bardon mis son cheval au galop et cria qu'il perdait le contrôle de son animal. Le cheval fonçait droit devant lui, et sortit de la zone de chasse. N'écoutant que son courage, Véga se lança à sa poursuite, Barbatuc et Ramon à ses côtés. Bardon entendait Véga le suivre, et se jeta de son cheval en tombant lourdement à terre. Il savait ce qu'il faisait. Un ours sauvage, de grande taille, lui faisait face. Bardon eut peur, mais croyait en son plan. Et comme prévu, Véga surgit et abattit le monstre d'une flèche dans la gorge.

      Et tous rentrèrent au château. Véga, fut une fois de plus considéré comme un héros. Le banquet pour fêter son grade devint encore plus festif. Bardon se montra reconnaissant, et joua son rôle, d'homme faible et idiot. "Vous m'avez sauvé la vie, répétait-il, tout le temps, je vous dois la vie, merci merci merci, vous êtes un héros, je vous donnerais tout, je suis votre serviteur" Véga était gêné par tant de considération, et ceux présents à table, autour d'eux, s'amusaient de la réaction de Bardon, le qualifiant d'homme généreux.
      Après la fête, Véga décida de rejoindre Ramon et Barbatuc, ceux-ci l'ayant quitté plus tôt, ne se sentant pas vraiment à leur place. "Attendez Sieur Véga" l'interpella quelqu'un. C'était Bardon. Il arriva essoufflé, devant lui.
      "J'ai, dit-il, un message du Roi. Il demande que vous le rejoigniez dans ses appartements ce soir à 22 h.
      -Pourquoi ? demanda Véga, surpris
      -Je ne sais pas, dit Bardon, il ne m'a rien dit d'autre.
      Véga remercia Bardon, celui-ci le couvrant encore d'éloges et de remerciement. Véga sortit ensuite du château. Où pouvaient être ses amis ? Bibliothèque surement, Ramon y était toujours fourré, et Barbatuc, n'aimait pas être tout seul. Il s'y rendit, ses amis l'accueillir avec un sourire.
      Don't follow a path, make your road.



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      • Chapitre 3 :


        Véga leur annonça qu'il était convié dans les appartements du Roi, le soir même à 22 h, soit dans 30 minutes.
        "Pourquoi ? demanda Ramon.
        -Je ne sais pas, répondit Véga, Bardon ne m'a rien dit d'autre.
        -Bardon ? reprit Ramon, c'est celui que tu as sauvé tout à l'heure.
        -C'est bizarre, dit Barbatuc.
        -Quoi ? dit Véga.
        -Le Roi aurait pu te parler tout à l'heure quand tu étais au banquet, repris Barbatuc.
        -C'est surement un message privé, expliqua Véga.
        -Ouais, dit Barbatuc, mais il aurait pu te dire qu'il avait un truc à te dire tout à l'heure.
        -Tu te compliques trop la vie, s'exclama Véga avec un sourire, Ramon déteint sur toi.
        -Hey, se vexa Barbatuc en souriant, ne me compare pas à cet élémentaliste de pacotille
        -Tu t'es vu BIPBIPBIPBIP bourrin ?" intervint Ramon en rigolant.
        Puis Ramon repris son sérieux : "Néanmoins Véga, dit-il, c'est quand même bizarre, le Roi aurait pu t'envoyer un messager royal pour te faire parvenir son message. Le fait que ce soit Bardon qui te le dise c'est bizarre.
        -Ce n'est pas bien grave, dit Véga, vous vous posez trop de questions.
        -Si tu le dis, renonça Ramon.
        -Mais oui, sourit Véga, bon moi les gars je devrais y aller.
        -D'accord, intervint Barbatuc, je t'accompagne"
        Véga hocha la tête et tout deux saluèrent Ramon et se dirigèrent vers le château.

        "Tu n'étais pas obligé, dit Véga.
        -De quoi ? demanda Barbatuc.
        -De m'accompagner, répondit Véga avec un sourire.
        -Véga, soupira Barbatuc, je te dois la vie, et par ce fait je ne veut rien qu'il t'arrive, je trouve cette situation bizarre, donc je t'escorte, et je m'en fous que tu te plaignes.
        -On dirait Bardon, rigola Véga.
        -Ne me compare pas à un noble, s'écria Barbatuc vexé.
        Véga regarda Barbatuc.
        -Pourquoi tant de haine à leur égard ? demanda-t-il.
        Barbatuc ne répondit pas tout de suite.
        -Je n'ai pas tué ce noble sans raison tu sais, reprit-il, ma mère...s'est fait violer par un noble sous mes yeux alors que j'étais gamin. Elle s'est suicidé.
        -Je ne savais pas, dit Véga, tu ne l'avais jamais dit.
        -J'ai toujours eu du mal à me livrer, expliqua-t-il, mais toi je te fais confiance, tu pourras le dire à Ramon si tu veux.
        -Tu lui diras toi, déclara Véga, ou pas, c'est comme toi tu veux.
        Barbatuc sourit avant d'ajouter:
        -Mais un jour Véga, je te dirais la chose qui me tient le plus à coeur.
        -Quoi donc ? s'étonna Véga
        -Mon vrai nom.
        -Ce n'est pas Barbatuc ?
        -Tu rigoles, s'esclaffa-t-il, non c'est un pseudo. Mon nom, c'est seul truc qui me reste de ma vie d'avant, c'est très important pour moi. Je te le dirai un jour.
        -Quand ? questionna Véga, ça m'intéresse d'un coup.
        -Peut-être demain qui sait ? sourit Barbatuc, tu verras"

        Les deux hommes continuèrent leur chemin jusqu'au château. Les gardes les saluèrent. Véga leur demanda où se trouvaient les appartements du Roi, expliquant qu'il était invité et qu'il était assez mauvais en orientation. Les gardes ne se posaient pas de questions et répondirent, ils ne se méfiaient pas de Véga.
        "Tu as vu, remarqua Barbatuc, ils m'ont regardé d'un BIPBIPBIPBIP oeil.
        -C'est parce que tu portes ton épée, expliqua Véga.
        -Et alors, dit Barbatuc, tu as bien ton arc toi.
        -Moi, sourit Véga, ils me font confiance"

        Ils se dirigèrent tous les deux, là où ils avaient été indiqué. Ils croisaient des gardes qui les saluaient.
        "Il y a de moins en moins de garde, remarqua Barbatuc, à mesure qu'on s'approche des appartements du Roi, c'est bizarre.
        -Non, expliqua Véga, le Roi m'a expliqué qu'il aimait garder une certaine intimité, et puis que risque-t-il, nous sommes en paix"

        Tout à coup, un cri aigüe se fit entendre. La princesse Laura. Véga changea d'un coup de direction et se dirigea vers le cri qu'il avait entendu. Barbatuc sur ses talons. Véga entra dans une chambre, dont la porte était entre ouverte. Il rentra silencieusement, Barbatuc, l'imitant sans un mot.

        Le spectacle qui les attendait n'avait rien de sensationnel. Un corps. Gisant par terre. Sans bouger. Le corps de la princesse. Une flèche perforant son coeur. Véga s'approcha précipitamment, il comprit qu'elle était morte. Il ne comprenait pas, il se sentait dépassé.
        "Barbatuc, cria-t-il, il faut prévenir le Roi ! Vite !
        -Véga, dit calmement Barbatuc, on s'est fait avoir.
        -De quoi tu parles, criait Véga, bouge !
        -Véga, dit Barbatuc en colère, c'est une de tes flèches qui ont tué la princesse"
        Véga vérifia, c'était vrai, c'était sa flèche.
        "Bardon" dirent-ils tout deux d'une même voix.

        Les gardes arrivèrent alertés par le cri, le Roi avec eux. Et ce qui devait arriver, arriva. Le Roi vit le corps mort de sa fille, il s'effondra. Véga et Barbatuc furent emmenés par les gardes, ils étaient arrêtés. Ils furent rejoints par Ramon, considérés comme complice, le Roi savait que celui-ci agissait toujours à l'arrière. Version officielle : Véga était venu assassiner le Roi, mais c'était trompé de chambre faute d'un bon sens de l'orientation, la princesse avait crié en le voyant et Véga l'avait assassiné pour la faire taire.
        Véga et Barbatuc avaient tenté de se défendre, de lui dire que c'était Bardon qui l'avait tué, utilisant la flèche qui lui avait sauvé la vie lors de la chasse. En vain. Le Roi était trop malheureux, il se sentait en plus trahi. Les preuves qu'apportait Véga, n'étaient pour lui qu'une vaine supplication que tout coupable, se proclamant innocent, avançait.
        Bardon n'était pas un bon coupable, personne ne le croyait. Certains avançaient que Véga, ayant le peuple avec lui, aurait très bien pu prendre la place du Roi, si celui-ci mourrait, le fils étant trop jeune. On disait qu'il était avide de pouvoir, qu'il profitait de son statut de héros. Le peuple se sentait trahi. Comment était-ce possible ? Véga le héros ? Capable d'un tel acte ? La sentence eut lieu. La perpétuité pour les trois jeunes gens. Le Roi ne les a pas condamné à mort, incapable de tuer celui qu'il considérait comme son ami.

        Ils furent emprisonnés, dans la pire prison du royaume. Elle se trouvait sous terre, sachant qu'à la surface de celle-ci les monstres étaient féroces. Ils furent tous les trois séparés les uns des autres, chacun à une extrémité de la prison. Ils avaient l'interdiction de se parler. L'enfer commença. Véga était dépassé, il ne comprenait rien, le Roi ne le croyait pas, il se sentait seul, abandonné. Ses amis étaient dans le même cas que lui. Que faire ? Véga ne voyait que le néant s'étendre sur son avenir.
        Don't follow a path, make your road.



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        • Chapitre 4 :


          Cela dura des années, des décennies. Le peuple, les gens de l'extérieur, l'avaient déjà oublié. Le Roi avait laissé la place à son fils. Les monstres s'étaient calmés. Tout était calme, un vrai temps de paix. Mais pas dans le coeur de Véga. La solitude l'avait rongé, une haine sans pareil c'était emparée de lui. Il en voulait au Roi qui ne l'avait pas cru, pas même jeté un regard lorsqu'il avait été jeté dans ce trou. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là, juste que cela faisait un bout de temps. Il s'était senti vieillir. Il se sentait fatigué. Il voulait sortir, voir ses amis. Il ne leur avait pas parlé depuis longtemps, il savait juste que comme lui, ils s'accrochaient à la vie. Il voulait se venger. Il en voulait au monde entier. La haine le rendait fou, instable. Et cela s'accentuait, plus les années passées enfermer, passait. Il aurait pu se laisser mourir. Mais non. Il voulait faire payer ce qu'il avait vécu. Il n'avait peur que d'une chose : la mort, qui s'approchait de lui à grands pas. Nul homme n'était immortel. Nul homme.

          Un jour il entendit du bruit dans la prison. Des cris. C'était rare. Il entendit la voix de Barbatuc qui criait son nom et celui de Ramon. Il comprit. Une rébellion. Une émeute. Organisé par Barbatuc. Véga sourit. Enfin. Mais ses espoirs furent de courte durée. Il entendit les soldats maîtriser les prisonniers. Et plus tard il entendit Barbatuc hurler de douleur. Il s'inquiétait.
          Une semaine après, un soldat s'approcha de sa cellule, un sourire sadique sur les lèvres. "Ton copain, commença-t-il, il a cru qu'il pourrait s'en sortir avec vous. Quel imbécile ! Il avait la langue bien pendue ce mec. On la lui a coupé d'ailleurs. Comme ça il ne pourra plus parler ! Cet imbécile ne pourra plus jamais prononcer la moindre parole, n'est ce pas génial ?! Et l'autre, Ramon, c'est ça ? Lui il est devenu fou, il a perdu la mémoire ! Il se rappelle juste de toi, de l'autre muet, et de ce qui vous est arrivé bien sur !
          Puis le garde dit plus doucement : -Vous ne pourrez jamais sortir d'ici, jamais. Vous allez bientôt mourir"
          Véga senti la haine monter en lui. Ils avaient coupé la langue de Barbatuc, lui qui accordait tant d'importance à la parole, ne sachant ni lire, ni écrire. Barbatuc ne pourra jamais lui dire son véritable nom. Et Ramon ? Lui pour qui la connaissance importait plus que tout. Il avait oublié tout ce qu'il avait appris. Véga hurla. La démence s'emparait de lui. Le garde recula précipitamment, soudain pris de panique. Véga hurlait encore, il laissa la folie s'emparer de son corps. D'un coup doté d'une force surhumaine, il arracha les gonds de sa cellule, et attrapa le garde par le cou qu'il tordit d'un seul coup. Il l'avait fais. Il avait tué un homme. Et il s'en fichait.

          Et là, Mr Mystériole, tenez-vous bien, car je ne raconte pas de blague. En effet, les sept démons de l'enfer sont apparus devant Véga, ceux là même contre qui, le prêtre Épopée disait qu'ils étaient le mal incarné, aujourd'hui. Ils avaient été attirés par tant de haine et de colère. Véga comprit qui ils étaient et ne dis qu'une chose : "Donnez-moi, donnez-moi la puissance, donnez moi la puissance et l'immortalité" Ils acceptèrent. En échange de son âme. Pour l'éternité. Il accepta à son tour. Les sept démons disparurent.
          Véga se sentait changé. Il essaya son nouveau pouvoir. Il y eut une explosion. Il ravageait les lieux en criant les noms de ses amis. Des explosions lui répondirent. Ramon et Barbatuc avaient eux aussi accompli le même pacte que lui. Ils n'étaient plus humains. Ils ravagèrent la prison souterraine, chacun de leur côté, tuant gardiens et prisonniers.

          Le Roi actuel, Charles, frère de Laura, était ce jour-là dans la prison. Il était accompagné d'une célèbre élémentaliste du nom de Nora, ancêtre de la Sonia que nous connaissons aujourd'hui. Il venait voir Véga et ses compagnons, refusant de croire que le sauveur de sa soeur pouvait en être également le meurtrier. Il venait écouter sa version des faits. Et Nora lui servirait de témoins quant au témoignage qu'il allait recevoir. Nul ne pourrait douter de Nora, et de lui le Roi, étant tout deux, deux personnalités importantes du royaume. En entendant les explosions, il avait voulu savoir ce qui se passait. Il vit Véga, ou plutôt un monstre, qui détruisait tout sur son passage en rigolant d'un rire sardonique et terrifiant.
          Ni une, ni deux Charles et Nora savaient qu'ils n'avaient aucune chance contre ces monstres. Ils s'enfuirent vers la sortie de la prison, remontant les escaliers quatre à quatre. Ils sortirent essoufflés, Charles dit à Nora de continuer à courir mais celle-ci s'arrêta.
          "Nora ! cria-t-il, viens vite !
          -Charles, dit-elle, ils sont devenus fous, ils veulent s'enfuir, ce ne sont plus que des monstres, ils vont vouloir détruire le royaume. Nous ne pouvons nous permettre de perdre la paix si durement gagnée.
          -Que veux-tu faire ?!" cria-t-il.
          Nora sourit. Elle activa sa magie et provoqua un éboulement, condamnant l'entrée de la prison souterraine. Et elle traça un sceau d'enfermement sur la roche, au-dessus de là où il y avait l'entrée de la prison, il y a encore quelques instants. Elle utilisa sa magie la plus puissante. Elle perdit la vie.

          Et voyer vous Mr Mystériole, ce sceau d'enfermement, empêchait quiconque n'était pas humain de sortir de cette prison souterraine, enfermant les trois démons à jamais. Aujourd'hui, les aventuriers courageux peuvent s'aventurer dans cette ex-prison, et en sortir s'ils restaient humains. Cette prison n'en est aujourd'hui plus une, elle ressemble désormais, plus à un gouffre.


          Fin


          Voilà c'est terminer ^^ J'ai passer un peu de temps à taper sur ordi, mais je tape doucement c'est pour ça ^^ Et comme d'hab je poste à la fin ^^
          Sinon merci à tous ceux qui m'ont, et désolé pour les fautes d'orthographe

          Ziegfried
          Don't follow a path, make your road.



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          • j'aime assez ton histoire ziegfried mais bordon n'est pas puni à la fin?
            The only limit, is the one you set yourself.
            Cléante

            Commentaire


            • Note : C'est assez gore alors si vous êtes sensible, passez votre chemin. (J'espère que le gore rentre dans la catégorie "Effrayante")

              Myu se faufile tranquillement dans la foule venue raconter des tas et des tas d'histoires à Monsieur Mystériole, se glissant aisément entre les Vidaliens grâce à son mode furtif, en bonne Lascar qu'elle est. Le pauvre, il devait commencer à en avoir assez. Mais bon, après tout il n'aura plus à supporter le brouhaha incessant de tout ce monde bien longtemps... Myu est donc venue tenter sa chance à son tour et compte bien essayer de se démarquer au milieu des retardataires. Elle s'approche d'un pas léger du mystérieux personnage qui, de ce fait, porte bien son nom, et souffle à son oreille, toujours invisible grâce à son sort Évanouissement :

              Myu : Bouh !

              Monsieur Mystériole sursaute et Myu redevient visible en pouffant.

              Myu : Je vous ai bien eu, hein ! Mais laissez-moi vous conter une petite histoire qui va vous faire frémir davantage...

              ***

              C'est l'histoire d'Aurë, une petite ange qui, comme tous les autres petits anges, est née d'un oeuf. C'est tout, me direz-vous ? Bien sûr que non, sinon cette histoire serait trop nulle pour que je vous la raconte, Monsieur M. Je peux vous appeler comme ça ? Okey', ce sera Monsieur M. alors. Ou Mr. M... C'est mieux que M&M, non ? Enfin bref je m'égare...

              Donc, Aurë. Son oeuf venait d'être créé sur l'Île des Anges, parmis 5 autres. Il y avait donc 6 oeufs. Et ces oeufs-là furent envoyés aux Vidaliens pour que les bébés anges deviennent leurs familiers, comme ça arrivait fréquemment. Bien sûr, il est nécessaire de rappeler que les oeufs provenant de l'Île des Anges éclosent à tous les coups. La légende raconte même que tous les oeufs qui éclosent viennent de là-bas. Sinon, ce sont des faux, bons pour l'omelette ! Je suis sûre que vous aussi vous avez souvent ragé parce que vos oeufs d'anges n'éclosaient pas, Monsieur M. Et bien maintenant, vous savez pourquoi !

              Cependant, lors de l'envoi des oeufs, quelque chose ne se passa pas comme prévu cette fois-ci. Une vague de morts-vivants a déferlé sur les Plaines du Crépuscule, venant tout droit des cavernes du même nom, et ont détruit 5 des 6 oeufs. Pourquoi pas le dernier ? Tout simplement parce que le temps que l'idée d'avoir un ange dans leurs rangs atteigne leur boîtes craniennes vides et putréfiées, les morts-vivants avaient déjà cassé les autres. Mais ils récupérèrent le dernier oeuf et l'emmenèrent avec eux dans leur repli. Vous devinez certainement qu'il s'agissait de celui d'Aurë.

              Celle-ci éclot quelques jours plus tard, prête à servir un gentil petit Vidalien prêt à risquer maintes fois sa vie pour préserver le monde des attaques des morts-vivants... Jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle se trouvait au beau milieu du camp de ces derniers, aux tréfonds de Nécropolis. Elle avait éclos dans une forêt aux arbres morts depuis des décennies, voire des siècles, noircis par les gaz putrides émis par les morts-vivants en perpétuelle décomposition. L'air était lourd, dense, presque irrespirable, et chargé de l'odeur pestilentielle de charognes (ou de Vidaliens imprudents, qui sait) creuvées mêlée à celle du sang et de la mort. Aurë hoqueta de surprise et de dégoût à peine née, et encore, elle n'avait pas tout vu...
              Derrière elle, sans qu'elle n'ait deviné sa présence, se trouvait une sorte de squelette en armure, présentant par endroits encore quelques morceaux de chair dont les vers eux-même n'avaient pas voulu, et quelques immondes crins plantés sur un de ces bouts de peau en guise de cheveux. Cette abomination avançait dans son dos, un pas après l'autre, de la démarche habituelle des zombies, lentement... Très lentement, mais résolument... Que voulait-il lui faire ? Il n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle lorsqu'il leva une main à laquelle il manquait quatre ou cinq phalanges, cherchant visiblement à saisir cette petite source de lumière au milieu de ce monde chaotique...

              ... Mais sa main squelettique attrapa le vide. La petite ange s'était éloignée en zigzagant, comme une petite luciole, tant rendue curieuse que dégoûtée par cet endroit ignoble. Comment pouvait-elle quitter cet endroit ? Ce n'était qu'un petit bout d'ange à peine sorti de l'oeuf ! Alors que le zombie peinait à comprendre pourquoi il n'avait pas attrapé l'intruse, regardant ce qui lui servait de main d'un air stupide, l'un de ses confrères arriva et, sans état d'âme, lui arracha la cage thoracique. Oui oui, carrément. Je vous vois blêmir, Mr. M. Vous croyiez que les morts-vivants avaient des scrupules pour leurs compagnons ? Eh ben dis donc, votre cape vous couvre plus encore les yeux que ce que je croyais...

              Quoi qu'il en soit, le zombie n°2, dont ce qui restait de cerveau était apparemment moins périmé que celui de son collègue, se servit de la cage thoracique de ce dernier pour attraper Aurë. Celle-ci poussa un petit cri étonné quand les côtes se refermèrent sur elle, se plantant dans son corps par endroit et l'immobilisant. Pourquoi on l'attrapait, maintenant ? Qu'est-ce qu'on lui voulait ? Le mort-vivant, triomphal, alla remettre sa cage improvisée à son supérieur...

              Celui-ci était plus grand que son larbin. Je suis un peu fatiguée là, alors pour le décrire simplement, il ressemblait à Ramon l'Oublié. Vous savez, le deuxième boss du Gouffre des Revenants. Bah ce "super-zombie" si on peut dire lui ressemblait. Et la première chose qu'il fit quand le mort-vivant arriva, tout content, avec sa cage contenant Aurë, ce fut d'envoyer à ce dernier un éclair magique qui le réduisit littéralement en cendre, libérant dans la pière une odeur d'os grillés caractéristique. La cage d'Aurë se brisa en heurtant le sol et celle-ci tenta de s'envoler mais Ramon-bis l'attrapa par une aile et la tira vers lui. Il lui demanda d'une voix rauque et caverneuse :

              "Super-Zombie" : Toi, chose-qui-brille ! Toi viendre avec sacs d'os pour prendre Vidalia le monde ou toi mouru !

              Aurë était, dés sa naissance, une maniaque de la grammaire et de la bonne formulation des phrases (tiens, ça nous fait un point commun), ce qui la fit aussitôt refuser la proposition, quitte à en mourir. Le super zombie n'apprécia pas la réponse apparemment, car il beugla tout ce qu'il savait et brailla ce qui semblait être des insultes tout en serrant la pauvre petite ange dans son poing. A défaut de la broyer, il commença par lui arracher les ailes, d'abord la droite, en savourant le bruit des os se disloquer, puis la gauche, préférant d'abord la déplumer complètement avant de la tirer d'un seul coup. Après quoi, il ramassa les os de son sous-fifre (le zombie n°1 pour ceux qui auraient du mal à suivre, ce qui restait de sa cage thoracique), et il perfora le corps du pauvre bébé ange avec les morceaux d'os brisés, ignorant les cris de détresse et les pleurs de cette dernière qui était en train de mourir lentement à peine née. Les zombies s'énervent facilement comme vous pouvez le constater, ils ne font leur proposition d'alliance qu'une seule fois. Bah oui, à quoi bon accepter dans ses rangs un allié qui hésite avant de dire "oui" ? Le super-zombie savoura un instant la vision du sang clair d'Aurë couler de ses multiples plaies, puis il leva son immense main (elle avait toutes ses phalanges celle-là, il devait en rendre davantage soin au vu de son rang), et s'apprêta à lui lancer un sort qui lui serait certainement fatal...

              Mais c'est alors qu'arriva un jeune, beau, fort et courageux aventurier, Monsieur Mystériole ! Il attrapa le corps inerte mais encore vivant du petit ange mutilé, lui évitant une onde de magie qui l'aurait de toute évidence achevé. S'engagea alors un épique combat entre Ramon II et M&M, euh, je veux dire, Mr. M, que j'aurais adoré décrire mais le temps me manque... Vous comprenez, les monstres, ça n'attend pas qu'on ait fini de raconter une histoire, malheureusement... Enfin, j'imagine que vous vous doutez de l'issue du combat, hein ? :3

              ... Eh oui, Monsieur Mystériole a perdu ! Il s'est retrouvé frappé au dernier moment par un éclair magique, mais ce n'est pas ce qui l'a achevé... En effet, des morts-vivants fraîchement (l'adjectif n'est pas forcément bien choisi) déterrés se sont jetés sur lui alors qu'ils étaient encore pleins de terre et de vers, et ont dévoré sa puissance magique, sa peau, ses organes, ses muscles... Ne laissant qu'un tas d'os derrière eux, qui lui-même finit par s'animer pour rejoindre leurs rangs...

              Bah alors, ça va pas Monsieur M. ? Vous êtes tout tremblant, vous devriez aller vous allonger, il est tard. Laissez-moi juste finir (bâcler) mon histoire. Ben oui, c'était censé être celle d'Aurë (à la base).

              La pauvre petite ange a donc assisté, mourante, à la scène morbide de la mise à mort puis de la résurrection en temps que mort-vivant de Monsieur Mystériole. Et devinez quoi ? Ce fut ce dernier, avide, qui a attrapé cette petite chose, et qui l'a...

              ... Mangée ! Oui, Monsieur Mystériole le Mort-Vivant a mangé un ange ! Un bébé en plus ! Il l'a bien croquée petit à petit, laissant le goût de son sang envahir ses... mâchoires presque dépourvues de chair désormais (les zombies sentent le goût ? Ma foi, une histoire est pas faite pour être logique), broyant ses os entre ses dents encore éclatantes malgré sa condition, sentant la lumière émise par cet être céleste disparaître nul ne sait où (ce n'est pas tombé à travers ses os quand il l'a dévorée en tout cas, allez savoir où ça a été envoyé... Mieux vaut ne pas l'imaginer).

              Et voilà, il ne restait rien d'Aurë, petite ange qui a vécu exactement 46 minutes dans ce monde de brutes sans pitié.

              ***

              Myu : Et voilà ! J'espère que ça vous a plu. Bon, j'ai dû tout bâcler et je suis déçue de mon histoire car je n'avais pas vraiment le temps de vous concocter un conte digne de ce nom, ce sera pour la prochaine fois mais... Vous m'écoutez, Monsieur Mystériole ? Quoi ? Ca vous a fait peur ? Mais non, vous n'êtes pas un zombie... Vous avez peur de faire des cauchemars ? Que Ramon II vienne vous manger ? Quoi, vous avez peur des anges, aussi ? Bon, je vais être dans l'obligation de vous border... Tant que ça vous aura remis sur pieds, j'espère qu'avec ça vous ferez correctement votre boulot, fainéant !


              (PS : Désolée, c'est vraiment nul mais j'ai pas eu le temps de faire mieux ^^')
              Dernière modification par Myu-Wolf, 18 03 2013, 01h59.
              Myu, Lascar level 63, ancienne Solaris. A bientôt en jeu.

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              • oui je trouve belle ton histoire mais moi j'aurait jetté bardon en pature a vega barbatuc et ramon pour qu'il lui arrche les bras et les jambes lol ..
                en tout cas bravo je les lue et je la trouve bien .
                cdt

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                • Pour répondre à R24828771 et à Capriice, j'avais écrit une version où Barbatuc trouvait Bardon dans la chambre et le tuait d'un coup d'épée, mais entre le moment où il allait être trouver et le moment où les gardes arrivent, le temps aurait été trop long, donc pas logique, étant dans un château gardé.
                  Je voulais aussi que l'histoire sois particulièrement injuste. Véga n'aurait peut-être pas plongé dans les ténèbres si il y avait eu une sorte de justice à ce que Bardon soit mort.
                  Pour finir Bardon est bien mort, mais cela n'a pas été mentionner dans l'histoire. Imaginez bien que si après quelques temps en prison, Véga était vieux, Bardon lui avait déjà péri, de maladie ou de vieillesse.

                  Voilà j'espère que j'ai bien répondu et encore merci d'avoir lu et trouver bien mon histoire

                  Ziegfried
                  Don't follow a path, make your road.



                  sigpic

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                  • mais c'est bien, tu tiens le supspens jusqu'au bout avec ton histoire ^^ jusqu'au chapitre 2, je me demandai tvraiment ce qui avait pu dérapé ^^
                    The only limit, is the one you set yourself.
                    Cléante

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                    • Coucou les écrivains en herbe, vous avez bien compris que ce n'est pas la section des histoire drôles hein ? On veut une vraie histoire, originale ou fictive, originale, pas une blague carambar...

                      Bravo pour ceux qui ont écrit des histoires sympas ! Dernières heures avant fermeture, vous avez encore le temps pour une vraie histoire qui vous soit arrivée !

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                      • résultats vers quelle heure? et annoncés où?
                        sigpic

                        Serveur: Delaris

                        Cuchulainn - Gardien d'Artegal def

                        Caducee - Dévot soin



                        Valar Morgulis

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                        • Vu le nombre de participants, ça va nous prendre un moment avant de pouvoir départager tout le monde.
                          Les résultats seront affichés ici lorsque ça sera fait.
                          Bon courage pour les derniers participants !

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                          • Concours très sympa ^^

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                            • Eden, je sais que mes blagues dans mes textes sont pas toujours très drôles mais... blague carambar quand même... je suis choqué, vous avez piétiné mon petit coeur sensible BOUHOUHOUHOUHOUHOUHOU......
                              Le problème c'est que je sais pas raconter les histoires tristes... je vais quand même essayer pour vous faire plaisir mais bon...
                              The only limit, is the one you set yourself.
                              Cléante

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                              • Merci R24828771 ^^ J'ai fais ce que j'ai pu
                                Don't follow a path, make your road.



                                sigpic

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