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Mes premiers amours...

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  • Mes premiers amours...

    L'évent du forum Racontes nous une histoire !, m'a fait émergé des souvenirs que j'avais oublié.

    Je dois avouer que depuis que je joue aux MMO, je me suis très vite dirigé vers le RP. Pour moi, le RP ne veut pas seulement Rôle Playing (jeu de rôle), mais aussi Roman Partagé (c'est de moi ).

    Et du coup, j'avais envi de partager avec vous l'un de mes RP dont je suis le plus fier.

    Entendons-nous bien, ce RP était destiné à un jeu de stratégie dans l'espace bien connu. Je vais donc poster ici une partie d'un RP que j'ai créé pour ce jeu.

    Bonne lecture...
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    Serveur: Delaris

    Cuchulainn - Gardien d'Artegal def

    Caducee - Dévot soin



    Valar Morgulis

  • #2
    ...


    Le vent soufflait fort dehors. Les feuilles mortes volée aux vents. La pluie créait ça et là des petites flaques de boue. La nuit était chaotique, parsemée d'éclaires. Le tonnerre grondait depuis plus de la demi journée. La piste d'atterrissage était inondée, rendant difficile et la visibilité et l'arrivée de vaisseaux.
    Dans un bruit assourdissant de tôles froissées, un vaisseau fantôme se posa. Une ombre en sortie.
    Les volets étaient tous fermés. La pluie lui cinglait le visage emmitouflé dans une grande cape noire, la capuche rabattue sur la tête. Dans son dos, on pouvait repérer trois bosses symétriques, semblables à des vagues.

    L'ombre se dirigea vers la seule maison qui semblait ouverte. La lumière qui s'échappée par les rares fenêtres, la fumée sortant de la cheminée, les rires et les cris avait quelque chose de réconfortant.

    Il faisait chaud. Le feu de cheminée dispensait une odeur de bois qui réchauffait les coeurs.
    L'ombre ouvrit la porte et se dirigea vers une petite table, dans un coin sombre, prés d'un carreau, à droite de la cheminée. La cape dégoulinante, il passa lentement entre les tables, ne prêtant aucune attention aux regards qui se dirigeaient vers lui. Un silence pesant venait de s'installer. Seuls quelques murmures troublaient ce silence...
    Il s’installa et fit appelle au patron de la taverne.

    - Servez-moi un ragoût avec une pinte je vous pris, commanda t-il d’une voix roque et fatigué. Je prendrai aussi une chambre

    - Euh… Bien sûre, mais pourrais-je avoir un nom, demanda fébrilement le tavernier.

    Il faut dire qu’il n’en menait pas large. Lui, petit et plutôt grassouillet. L’invité le dépassait de prés de deux têtes.

    Les habitués se regardaient. Ils s’interrogeaient du regard. Un garçon, du haut de ses huit ans, toisait l’inconnu avec des yeux aussi étonnés que curieux. Il s’approcha timidement de la table.

    - Que me veux-tu petit bonhomme, questionna l’être, toujours aussi habillé.

    - Dit, monsieur, pourquoi tu n’enlèves pas ta cape, tu vas être mouillé et tu vas attraper froid. C’est ma maman qui me le dit tout le temps quand il pleut.

    Un sourire parcouru le visage de l’étranger.

    - Dit moi comment tu t’appelles, lui dit l’homme d’une voix profonde

    - Et toi aussi tu me le dira, n’est-ce pas ?

    - Tu as du cran, j’aime bien. Tu peux nommer Uriel.

    - Et moi je m’appelle…

    A ce moment là, un nom fusa, déchirant ainsi le silence qui s’était installé.
    - Roran, viens ici !
    - Mais maman… Je suis entrain de faire…
    - Laisse ce monsieur tranquille je te dis, gronda sa mère.

    Uriel releva la tête. A ce moment là, quelques hommes robustes se dirigèrent vers lui, de façon peu amicale. Uriel se redressa lentement, prenant appuis péniblement sur la table.

    - Et toi le vieillard, que viens tu faire ici ? gronda l’un des hommes portant un gros bout de bois

    - Oui, toi l’étranger. Rentre chez toi ou sinon…

    - Ou sinon quoi, répondit calmement Uriel, relevant sa capuche.

    Un frisson parcouru la salle. De grands cheveux long et blancs tombèrent sur les épaules. Une aura se dégagea du corps d’Uriel lorsqu’il enleva sa cape, laissant place à un corps musclé et… à trois paires d’ailes blanches.

    Un chuchotement traversa la salle.

    Roran, qui avait observé la scène de loin, accouru vers Uriel :
    - Mais, pourquoi as-tu des ailes ? Qui es-tu ?

    Il jeta un coup d’œil au petit garçon et toisa ces agresseurs en disant :
    - Messieurs, il serait sage de reculer de peur de blesser cet enfant innocent.

    Les hommes se reculérent. Uriel pris Roran sur ces genou et lui dit :
    - Tu voudrais connaître mon histoire ?
    - Oh oui s’il te plais, Uriel.
    - Voila comment tout commença…
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    Serveur: Delaris

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    Valar Morgulis

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    • #3
      Prologue: Qui suis-je

      Il y a fort longtemps, depuis des temps immémoriaux, les actions de l’humanité étaient surveillées par « Les Êtres ». Ils étaient connus sous diverses forment et diverses manifestations.
      Leurs manifestations se faisaient à travers la nature sauvage.
      Ce fut deux peuples décadents qui nous nommèrent et nous découvinrent en premier. Chacun avec ses noms, mais nous étions les mêmes, que nous fûmes grecs ou romains. Les Dieux jouaient avec eux, tantôt cruels, tantôt bons, ils jouaient volontiers avec leur créatures.

      Nous naquîmes dans ces temps de paix, d’harmonie.

      Nous, fières et nobles créatures ancestrales, nous fûmes chargé de surveiller l’humanité. Dés le début, nous instaurâmes une frontière entre nous et le monde…

      … le matériel de l’immatériel…

      … le savoir de la croyance…

      …le souverain du divin…

      … le Bien du Mal.

      L’Homme est souverain sur ces terres, nous sommes les divins de cette Terre.

      Je tiens à préciser mes mots…

      Lors de notre création parfaite, nous fûmes nombreux…

      Treize créatures, au-dessus des anges.

      Il faut noter que la différence, ma foi infime mais essentiellement importante, entre nous et les anges, réside, non seulement, dans le fait que nous possédons une paires ailes de plus qu’eux (trois paires au lieu de deux) ainsi que la mission qui nous est assignée; les anges ne font qu’observer les actes des mortels en les guidant.
      Nous, les Archanges, Anges Gardiens (trop de noms pour une même créature), nous les faisons agir. Nous supervisons leurs actes. Ils agissent selon notre point de vue par rapport à La Frontière. Tous se décide par rapport à La Frontière.

      Afin de pouvoir mener à bien notre mission, nous fûmes doté de pouvoir divin, semblable aux pouvoirs des Dieux, avec une conscience humaine. C’est en ce sens que nous pouvons surpasser les divines créatures car nous pouvons… ressentir…

      Amour, joie, paix, quiétude,…, autant de sensations qui nous rapprochent des mortels. Mais il nous fallait aussi, afin de juger ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, comprendre la douleur, la tristesse, la haine, l’avidité et par-dessus tout, l’envie qui entraîne la jalousie…

      Les sept péchés capitaux furent définit à la suite de ces dons. Certains d’entre nous furent rapidement dépassé par la tache qui nous fut confiée et devinrent des anges du destin, a l’image de Cupidon, qui fut trop touché par la haine des gens. Il devint l’ange de l’amour.

      D’autres, au contraires, ne se sentaient pas assez investit dans leur mission. Il devinrent de simples anges.

      Au bout du compte, nous fûmes plus que cinq à rester Séraphins. Parmi les cinq, il y avait Prince*, Donkey* et moi, Uriel. Il y avait aussi Belzébuth et Balthazar.

      Ces derniers avait des ambitions pour le genre humain. Influencé par la part d’humanité qui grandissait en leur âmes et consciences, ils prirent bientôt le chemin de la trahison. Nous fûmes tous dupé par leur stratagèmes machiavéliques et dûmes les stopper…

      Voila comment des êtres si parfaits devinrent si…
      Humains…

      La guerre donnant naissance aux Séraphins Déchus commença…


      HRP: Prince et Donkey, tout comme Uriel sont des noms de personnages utilisé pour le jeu.
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      Serveur: Delaris

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      Valar Morgulis

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      • #4
        Chapitre 1: Voyage dans le temps

        Noire, profonde, silencieuse. Imperturbable nuit sans fin.
        Bien des histoires racontent l’origine des Êtres; laquelle croire? Ce que je sais c’est qu’ils son là. Nous sommes là. Vous êtes ici, avec moi, pour que je vous conte l’histoire de… Mon, Notre, Votre Histoire.
        Il y a toujours un commencement. Une page blanche avant le récit, une action entraînant une réaction. Toutes histoires a son commencement, inévitable, spontané, imprévisible. Mais nous pouvons en contrôler l’issue, la fin.

        Je vous emmène hors de temps et de l’espace. Le monde matériel n’est qu’une façade, un support. Nous y retrouvons l’Être. Seul le pronom indéfini peut le nommer. C’est l’Entité, la base de chaque choses. Il créa l’univers lacunaire tel que nous le connaissons. Point de Big-bang ou autre théorie farfelue né de l’esprits des mortels.

        Ce voyage dans le temps, je vais prendre la peine de vous le conter.

        Il débute au commencement de toute chose. La nuit, ou plutôt le chaos semble m’entourer. Rien. Pas une lumière. Aucunes étoile pour guider mon pas. Aucune aura à laquelle se référer.
        L’Être est là. Il fut toujours là. Il créa le Soleil symbole divin, pur, puissant, inaccessible et pourtant présent aux yeux de tous, étoile divine que chacun cherche à atteindre sans y parvenir. Il créa aussi son opposée que nous nommerons Lune. Céleste Dame blanche, brune les jours de feu, noire les jours de deuil, elle reflète les humeurs de ce monde, matériels et immatériel. Il établit ensuite deux territoires séparés l’un de l’autre par une barrière psychique. Cette barrière est connue sous le nom de « ciel ». Il créa la chaire et le sang. Des enveloppes corporelles dignes de recevoir un don…Le don.
        Il créa ensuite ce dont les corps avaient besoin sous différentes formes telles que les animaux, les climats, l’aire,…
        Une fois le décor déposé, il créa le scénario. Je vous parlais d’un don, Le don. Le créateur, dans son extrême sagesse, décida de remplir ces enveloppes vides. Il les dota de pensées. Un flot de sensations leur fut intégrés afin de subsister. Mais, l’Être était loin de la perfection. Il faillit à plusieurs reprises, s’apercevant de ses erreurs, une fois commises. Le flot de sentiments qui étaient, à la base, qu’amour, amitié, sagesse fut maintes fois détourné. Un défaut ou un excès d’une de ces innombrables pensées pouvait avoir des conséquences désastreuses. Ainsi, la colère la haine, la jalousie, l’envie et autres sentiments néfastes qui pourrissent l’humanité. Dans leur fort intérieur, les Hommes étaient pur. Il vécurent une période appelée « age d’or », une période durant laquelle point de guerres, point de crimes, que du bonheur.

        Mais je ne compris pas pourquoi tout changea soudainement.

        Je vous parle de ce temps ou l’amour fut anéanti par la haine.
        C’est ainsi que nous prîmes nos véritable fonction entant qu’ange gardien, sauveur de la paix des Hommes…

        Cette mission, assigné à nous treize, je m’en faisais une joie. Maintenant je m’aperçois que ce fut une tromperie…
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        Serveur: Delaris

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        Valar Morgulis

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        • #5
          Chapitre 2: La guerre des séraphins

          Les puissances démoniaques et angéliques déferlaient de toutes part. Balthazar et Belzébuth venaient de rassembler leurs troupes et se trouvaient aux portes de l’Eden. L’Être et ses agents divins se tenaient prêt aussi au combat.
          « Et nous…? »

          Les Séraphins furent écartés du conflit, mis en retrait. Eux, anges gardiens, protecteurs de la paix, exclu de leur propre combats.

          « Vous devez être préservés du Mal! Si vous entrez dans cette guerre, vous n’y échapperez pas! »

          Ces paroles prononcées par leur père retentissaient inlassablement en lui.

          « Mais que faire?
          Moi, Uriel, chef des armée angéliques, incapable de résoudre ce dilemme: Obéir et allez a l’encontre de mes principes ou alors désobéir est recevoir le Châtiment? »

          ***
          **
          *


          La bataille débuta à l’aube des temps modernes. Une lune rousse annonça le début des hostilités. Une guerre divines au conséquences désastreuses.

          Afin de préserver les deux mondes, les forces du bien et du mal, qui revendiquaient chacune le pouvoir absolu sur le monde matériel et immatériel, se mirent d’accord pour créer un troisième domaine qu’ils appelèrent « Spires », un monde en interconnections avec les deux autres. Pour sceller la création et afin de préserver les deux autres mondes du combat qu’on se livrait dans les Spires une frontière fut instaurée, interdisant a quiconque de ressortir une fois rentré. Il y avait également deux gardes de chaque clans qui gardait cette frontière.
          Autant dire que ce monde n’était pas facile à gagner, et encore moins a quitter. Tous fut mis en œuvre afin d’éviter que les « Spires » aient un contacte avec l’extérieur.

          Malgré toutes les mesures prises, les « Spires » gardaient une emprise sur les deux mondes. Étant sceller tous les trois, le cours de la guerre influait sur le comportement des hommes.
          Mais cette découverte fut tardive… trop tardive…!

          Durant cette guerre, les Séraphins s’étaient vu confier une mission de la plus haute importante. Ils devaient préserver le ciel et l’humanité en l’absence des puissances divines. Mais au fur et a mesure de l’évolution de ce conflit fratricide, l’Humanité se dégradait. Les mortels découvrirent d’autres instruments de guerre afin de détruire et répandre la mort.

          Première et seconde guerre mondiale, bombe atomique, armes bactériologique, l’Homme chavirait dans la démence de la destruction.

          Uriel et ces compagnons furent bien vite impuissant face à cette déferlante de crimes…

          Accompagné du seigneur Prince et de quelques autres compagnons, Uriel décida de franchir la limite interdite, quoi qu’il quel qu’en soit le prix, et de prévenir les troupes angéliques de la situation dans le monde humain. Leur voyage fut bref, mais jalonné d’obstacles. Les Séraphins avaient l’impression d’avancer vers les enfer. L’humanité se détruisait peu à peu. Lorsqu’ils furent à proximité de la limite interdite, ils entendirent un cri d’agonie. Le seigneur Donkey s’interrogea:

          - Attendez! Vous entendez? Un cri d’agoni.

          - En effet, lui répondit Prince en déployant ces ailes, signe d’un dangers imminent.
          Tous l’imitèrent et sortirent leurs armes. Seul Uriel restait songeur.

          - Paix mes amis. Ce cri viens d’ici.
          Il pointa du doigt un endroit sombre sur sa gauche.

          - Je vais allez voir, intervint Donkey, armes aux poings.

          - Restes tranquille, je vais allez voir moi-même. Je ne pense pas qu’il y ait un véritable dangers. Tenez vous prêt.

          Uriel s’avança lentement. Les ailes à demi ouvertes, il saisi la Lame de Longinus et s’approcha doucement, très doucement de la sources de ce cri inhumain. Lorsqu’il arriva, il reçu un choc. La pire vision pour un Séraphins ou plus généralement, pour un être divin. Là, à ces pieds, était entendu une masse grise, BIPBIPBIPBIP et fumante. Uriel reconnu tout de suite un soldat divin.

          - Par la grâce, s’écria Uriel en se penchant sur lui afin de lui parler.
          Les autres Séraphins arrivèrent ensuite, ailes et armes rangées.

          - Non, pas cela, s’effondra Prince, en voyant le pauvre ange.

          - Que s’est-il passé, questionna Hezrio

          - Arg… Je… je… j’ai faillit seigneur…, dit l’ange agonisant.

          - Comment cela est-il possible? Vous ne pouviez pas sortir des « Spires », s’inquiéta Uriel.

          - Balthazar… et Belzébuth avaient un autre plan que de nous faire la guerre. En effet, ils… voulaient… arg!!… utiliser la guerre… pour…
          Une quinte de toux interrompis l’ange, le secouant violemment.

          - Mon frère, dit Donkey, quels étaient les dessins des renégats? Que voulaient-ils faire?

          - Ils… ils… ils voulaient s’emparer… de… du… royaume des cieux. J’étais en arrière garde et… j’ai aperçu… les troupes démoniaque…, une escouade… forcer la frontière… Mais… lorsque… j’ai… je… arg!!… j’ai voulu les… arré…ter, ils tombèrent sur moi… une quinzaine… de… des… démons…

          - Où sont-ils à présent, interrogea Ravix, sentant la fin arriver.

          - Ils… sont… tous… arg!!… on les…, fit il en montra du doigt un tas de cendre plus bas sur le coté droite du passage. Seigneur Uriel,… je vous… pitié… je ne puis… plus de souffrance… je suis… mes ailes…

          Uriel passa le main dans le dos du pauvre et compris ce qu’il se passait: L’ange avait trahis son serment et ces ailes furent coupées. C’est la sentence la plus grave pour un soldat divin. Ils redoutent cela plus que la mort elle-même.
          Prince s’avança et mis une main sur l’épaule de son ami, l’autre sur le front du malheureux.

          - Mon chef, tu sais ce qu’il te reste a faire. Tu en as le pouvoir. Nous sommes ici pour prévenir les puissances, mais notre but premier est d’établir la justice. Ce soldat a voulu nous protéger en désobéissant. La sentence est injuste, tu…

          - Tu as raison, coupa Uriel, d’un ton ferme. Il se releva et ouvris ces ailes. Il attrapa la lame et posa la main au dessus de l’ange.
          Moi, Uriel, chef des armées divines, prends le poids de la responsabilité de mes actes. Un ange a été victime d’injustice et cela revient a moi seul de…

          Prince se joignis à lui, puis Donkey et enfin tous les Séraphins présents et continuèrent la procession d’une seule voix

          - … Tu as été victime d’une injustice que nous devons laver
          Au prix de ton existence tu t’es sacrifier
          A nous maintenant de te rendre la gloire dont tu mérite
          De part le pouvoir dont je suis investis
          Je te fais Séraphins
          Ton destin est lier au mien…


          Un halo de lumière encercla l’ange, le portant vers les cieux. Son armure en lambeaux disparue, laissant place aux tuniques blanches immaculées des Séraphins. Lorsque l’ange revint, sa souffrance fut multiplié par trois. La procession lui avait permis de retrouver ces honneur, mais pas ces ailes.

          - Seigneur Uriel, je vous remercie… de votre geste, Mais je… n’ai plus.. Aucune volonté d’existence! Sans ailes… je ne puis rien. Je vous en pris… vous avez la Lame…

          - Mon frère je comprends, fit doucement Uriel. Ton vœux sera exaucé.
          Uriel embrassa le front de l’ange, puis se releva doucement. Une larme coula le long de sa joue droite, puis une autre coula sur sa joue gauche.

          - Moi, Uriel, te donne la sentence finale. Une noble mort du bout de la lance du destin… Que ton nom soit a jamais gravé.

          Dans un cris unanime, les Séraphins crièrent « Gloire » lorsque la lance s’abatis sur l’ange. Un faisceau de lumière s’empara du corps de l’ange, l’amenant rejoindre les étoiles, lieu de gloire éternelle.

          Après cet épisode malheureux, Uriel et ces compagnons continuèrent leur route…
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          Serveur: Delaris

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          Valar Morgulis

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          • #6
            Chapitre 3

            - Protégez le flanc gauche! Encerclez les!!
            Les premières lignes s’affrontaient aux corps à corps. Un concert de ferraille broyées, de cris d’agonie accompagnaient les différents assauts. Les sifflements mortels des armes de jets angélique ne faisait pas reculer le martèlements destructeur des masse d’armes démoniaque. Le combat était violent, personne ne retenait ses coups. A chaque contraction de muscles, un adversaire, un ami ou un frère tombait…

            ***
            **
            *

            - Je vois la porte! cria Prince, se ruant en avant, ailes déployées. Il n’y a plus de traces de gardes. Personnes ne la garde, nous pouv…
            Il s’interrompit soudainement. Son souffle court et saccadé trahissait une horreur contenu. Les ailes recroquevillées, les plumes suintaient l’effroi. Jamais Uriel où ses autres compagnons n’avait vu en ce héro, d’habitude serein et sage, une telle haine mélangé au dégoût.
            - Par tous les anges, je ne peux pas le croire, s’indigna-t-il.
            - Que se passe-t-il Prince? Réponds, lui ordonna Uriel.
            - La porte… le passage… ils ont forcé et détruit le passage, dit-il tandis qu’une larme coulait le long de sa joue. C’est impossible! Ils ne devaient en sortir une fois le conflit terminé. Je ne puis le croire…
            « Pas ça… Mon dieu, non!!! Je vous en pris… »

            Tel le fer chaud pris en tenaille entre la masse et l’enclume, les Séraphins se sentir abattus. La brèche constatait par Prince signifiait que, non seulement des troupes démoniaques ou angéliques ont pu traversé et sortir des « Spires » mais aussi que d’autres troupes pouvait le faire.
            En s’approchant du rideau vert- grisâtre, Uriel vit une infime poudre noir sur les contour de la brèche. Il la prit au bout de ses doigts, l’examina puis la fit suivre le courant d’air froid, humide, un courant de désolation, qui sortait des « Spires ». Il se retourna lentement et dis sur un ton lourd, noyé par un sanglots retenu et une colère contenu:

            - Mes amis, voici l’heure de vérité. Il y a, en effet, une brèche dans les « Spires ». Le monde est menacé par la destruction.
            - Comment peux-tu affirmer cela? Qu’as-tu découvert, lui demanda Donkey
            - Cette poudre noir que vous voyez sur le rebord est de la poudre démoniaque. Lorsqu’un démon je fait touché par des puissances divines ou contraire à ça nature, sa chaire se consume lui provoquant une longue agonie et…
            - Comment peux-tu être sûre que c’est bien un démon et non un ange, car il en va de même pour nous, répliqua Hezrio d’un ton mêlé de méfiance et d’espoir.
            - C’est vrai, tu as tout à fait raison. Il est vrai que cette barrière a été faite par des sorts divins et démoniaque. Cependant, vous voyez cette tache brune à l’extérieur, c’est le signe que beaucoup de chaires se sont frottées ici. Et seules les chaire de démon en décomposition forment une mince pellicule, presque qu’invisible, brunâtre.
            - Cela veut dire qu’il n’y a pas que deux ou trois démons sorti des « Spires » mais…

            L’insinuation de Prince gronda, tel un ouragan déchaîné, dans tous les esprits.
            - Il faut absolument prévenir les puissances angélique de cette percée, s’écria Ravix.
            - Nous ne pouvons franchir cette brèche, intervint Hezrio.
            - Nous devons le faire! Allons les chercher quoi qu’il en coûte, jura Prince, ailes déployées et armes aux poings.
            Uriel regardait la scène en retrait, songeur. En lui se déchiraient deux étranges sentiments. Il était partagé entre son devoir de Séraphins et celui de son cœur. De plus, il se devait d’agir pour le bien de l’Humanité mais sans entraîner ces compagnons dans la tourmente. Il ne pouvait accepter qu’ils subissent le châtiment suprême.

            Alors que ce mettait en place la stratégie a adopter pour prévenir leurs amis, sans se faire repérer, Uriel déploya ces ailes dégageant une onde lumineuse aveuglante accompagné d’une brise douce et légère.
            - Très bien, suivons le chef, qu’il…, s’écria Prince en s’élançant vers la brèche.
            D’un geste preste et fluide, Uriel lui posa une main sur l’épaule et lui dit doucement:
            - Non mon ami, tu reste ici.
            Puis il s’adressa a tous le monde:
            - Lorsque j’aurais franchis cette brèche, seul, Prince prendra le commandement des armées angélique à ma place.
            Un murmure de protestation s’éleva, sitôt dissipé par un geste du puissant chef des Séraphins.
            - Il a toute ma confiance. Je vous demande de lui obéir et de rester fidèle, comme vous fûtes jadis pour moi.
            - Mais je refuse, déclara Donkey. Je ne vais pas vous laisser seul là-bas. Nous avons fait la route ensemble, nous ne pouvons nous arrêter maintenant.
            - Je comprends mais ce n’est pas à vous de payer cette dette qui m’est attribuée depuis toujours. Je ne vous laisserai pas subir le Châtiment cause de la folie de quelques uns.
            - Mais?!?!
            - Il suffit! Vous serez la dernière ligne de défenses si jamais j’échoue. J’ai besoin de vous ici et non dans les « Spires ». Soldats, ceci est un ordre!
            Ils regardèrent tous effaré leur général. Aucuns n’avaient vu une telle détermination dans un regard. Après un long silence pesant, Prince prit la parole.
            - Soit, je suis conscient de la tache que j’ai à accomplir. En respect de mon serment de vous obéir et en souvenir de mon allégeance pour vous, je ferai ce que je dois faire, et ce en respectant ma parole.
            Les autres Séraphins, s’approchèrent les uns des autres et crièrent unanimement « Gloire aux Séraphins » lorsqu’ Uriel franchit la frontière.

            Le silence retomba autour d’eux. Ils se regardèrent tous puis Prince fit un pas en avant.
            Il déploya ces ailes. Se retourna. S’adressa à ces amis:
            - Voici le temps d’honorer mon serment.
            Les autres Séraphins se regardèrent, un sourire illuminant leur visage et déployèrent tous leurs ailles…
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            Valar Morgulis

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            • #7
              Chapitre 4

              Le calme s’installa dans les pleines abyssales des « Spires ». La vingt-cinquième vague avait été très courte. Les soldats étaient à bout de force. Las de marcher parmi les restent de leur compagnons d’arme. Certains se demandaient même depuis quand ils combattaient.
              Pourquoi?
              Pour qui?
              Dans les « Spires » on perd vite la notion du temps. Aucun repère, coucher ou levé de soleil. Rien qu’une sombre luminosité. Une ombre rayonnante. L’atmosphère était hostile a toutes formes de vie, démoniaque ou angélique, alliers ou ennemis.


              Dans son quartier général, le seigneur des armées angéliques, le puissant Lug se remémorait sa vague fortuite contre les légions de Belzébuth et de Balthazar. En s’approchant de la table en granite, seul meuble de l’immense pièce, il se demanda quel jour était-il. Il s’assit sur son grand fauteuil, pris une plume et commença a remplir la page blanche, déserte qui lui faisait face avec une insoutenable arrogance.
              «Je suppose que nous devons être lundi, mais quel jours? »
              Il leva la tête et regarda le mur qui lui faisait face. A coté des plan de batailles, des rapports d’espionnage et des liste interminable de noms de décédés, il y avait une partie consacrée au temps. Cette partie était le seul lien entre eux et le temps. Le seul moyen de ne pas oublier. Après un laborieux décompte des petits traits qui s’alignés les uns à côtés des autres, tels des tombes anonyme, il en conclu qu’ils devaient être au moi d’octobre, au alentours du 25. Il commença ainsi:

              « Lundi, 25 octobre de l’an 2035 après notre découverte…
              Nous voici donc au deux milles six cents quatre-vingt dix-neuvième jour de conflit. Notre deux mille cinq cents soixante troisième assaut, qui avait pour but de dissoudre la flotte arrière est a été mise en déroute. Nos perte furent énorme et auront de grave conséquences sur le suite du conflits.
              Cela fait un moment que nous subissons des pertes innombrables tandis que les ennemis avancent. Ariel, mon second, tomba au combat il y a de cela une centaine de jours. Tout récemment, mon général en chef fut pris au piége, traqué avec ces légions, capturé, torturé et souillés. Depuis peu, il a rejoints les rangs de l’ennemi lui offrant ainsi, sur un plateau d’argent toutes nos tactiques et la position de nos troupe.
              Nous ne sommes plus qu’à la moitié des troupes. Le moral est au plus bas. Seul l’expectative de voir un monde libre tien les anges dans un infime espoir. Je dois leur fournir l’espoir qu’ils ont perdu. Je le dois de le faire, pour eux.
              Mais comment trouver cette fois alors que je l’ai moi-même perdu?
              Ce ne sais qui lira ces mots, mais puisse-t-il se rappeler à jamais mes mots. J’espère que cette guerre montrera aux générations à venir que le prix à payer pour une domination complète n’est qu’un bain de sang.
              J’espère que les Séraphins arrivent a gérer cette crise de leur mieux d’où ils sont. Je sais que leur position n’est pas aisée mais elle est nécessaire. Je connais Uriel et je ne puis m’empêcher d’espérer qu’il ne tentera rien d’inconsidéré, sous peine de subir le Châtiment que je me verrait lui infliger et ce malgré… »


              Derrière lui, on venait de frapper à la porte. D’instinct, il ferma son journal de bord et alla ouvrir. Une sentinelle se trouvait face à lui.
              - Qui y a-t-il pour que tu sois sur le pas de ma porte sentinelle, gronda Lug.
              - Seigneur, je vous prit de me pardonner, mais j’ai un rapport pour vous des espions du général Aziel.
              - Donne le moi et retourne à ton poste, tonna-t-il un puissant rugissement en tendant la main.
              - Tenez seigneur. Je tient à signaler que les informations consignées dans ce rapport fut constater par trois autres troupes d’espions. Il y a tout lieu de croire qu’il ne peut être erroné.
              - Je te remercie de ta précision. Maintenant retourne à ton poste.
              - Oui seigneur.
              Lug referma la porte, se dirigea vers la table et ouvrit le rapport.
              Un silence pesant s’installa dans la pièce Lug semblait absorbé par ce rapport. Des mimiques caractéristique d’une angoisse profonde agitaient ces doigts. Un cri d’horreur suivit d’un coup de poing sur la table de marbre dissolu l’épais voile de silence.
              - Je ne peux le croire!! C’est un cauchemar!
              Il se leva brusquement, couvrant la distance qui le séparé de son armure, de l’autre coté de la pièce, et s’engouffra dans le long couloir en courant le plus vite qu’il le put. De part son exiguïté, le couloir l’empêchait de déployer ces ailes, battantes aux masse d’air qu’il brassait en se déplaçant. Au bout de sa course éreintante, il trouva une petite pièce d’où il passa un appel:
              « Ici votre chef Lug. Je demande à tous les responsables de légions, chef d’escadrille généraux et commandeur de se réunir dans le bastion immédiatement.
              Je répète, je demande à tous les responsables de légions, chef d’escadrille généraux et commandeur de se réunir dans le bastion immédiatement.
              Il en va de notre sécurité et celle de notre bien… »


              Peu à peu, les généraux et autres anges convoqués prirent place dans l‘amphithéâtre du bastion.
              Des plumes, des interrogations tombée de toute part.
              A son apparition solennelle, Lug imposa le silence le plus absolu
              - Mes amis, l’heure est grave. Il y a une fuite…
              ***
              **
              *
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              • #8
                Ses yeux eurent du mal à s’habituer à la lumière sinistre de ce monde. Tous ces sens étaient en alerte. Ses muscles saillants sous sont armure étaient plus tendu qu’une corde d’arc. Les doigts crispés sur le manche de sa dague, il avançait prudemment. Il se jouait de tous les recoins un peu lumineux, bien décidé à restait le plus invisible possible.
                La lance de Longinus dans le dos, les ailes déployaient, Uriel avançait à l’aveugle. Attentif au moindre bruit. Très vite, il fut en vue des deux bastions. De peur de se faire découvrir, il ne volait pas. Uriel savait que, même s’il était découvert pas ces propres amis, il se ferait, au mieux prisonnier, au pire abattre.
                Il se dirigea lentement vers un rocher aussi grand que lui afin de faire une pause et d ‘évaluer sa progression. Il était à une cinquantaine de mètres de sa retraite lorsqu’une lumière pâle se dessina à l’horizon. Il compris tout de suite que c’était une escadrille d’éclaireurs qui venait dans sa direction très rapidement. Trop rapidement.
                « Damnés! Ils vont me repérer! pensa-t-il. Je n’aurais jamais le temps de couvrir la distance qui me sépare du rocher. Si je m’envole, mon aura les attirera. Je suis fais. Je ne peux… »
                Soudain, il vit, sur sa gauche, un gros tas de cendres brunâtres.
                « Voici ma seule possibilité de leur échapper. »
                Il couru alors le plus vite possible vers le tas. Il commença à s’enduire de cendres, dissimulant partiellement l’éclat argenté et doré de son armure fine. Les sentinelles n’étaient plus qu’à quelques mètres . Ils n’avait pas assez de cendres pour recouvrir ces ailes. Il décida alors de s’entailler les ailes afin de les recouvrir de sang. Il prit sa dague et se coupa à la base de sa troisième paire d’aile.
                Le liquide chaud s’écoula en abondance, recouvrant ainsi le blanc immaculé de ces plumes.
                Les sentinelles, qui étaient au nombre de cinq, passèrent au-dessus de lui. L’une d’elle le remarqua.
                - Stop, il y a quelque un en bas!
                Les cinq se dirigèrent prudemment vers Uriel, décrivant des cercles lors de leur descente.
                - Tien il est encore vivant, s’étonna l’une d’elle.
                Le Séraphin sentait l’angoisse monter en lui. La plus grande d’entre elles, qui devait être leur chef, s’avança et enfonça son épée dans l ‘une des trois paires d’elles. La douleur foudroya le Séraphin, lui coupa le souffle.
                - Pas de doute, il est bien vivant…
                - Achevons ce malheureux, répondit une autre sentinelle de taille moyenne.
                - Pas question, rétorqua le chef. Je ne ferai pas cet honneur a ce déchus. Qu’il agonise!
                Sur un signe de la main, la troupe angélique repartie. Uriel haletait. La pointe de l’épée avait littéralement transpercée son aile et s’était fichées dans ces cotes. Cette douleur l’empêchait de respirer.


                A prés plus d’une heure passée dans le noir, la nuit complète, Uriel entendis ce qui s’apparenté a des pas. A moitié paralysé, il ne pouvais se retourner pour voir qui arrivait. Il vit néanmoins, une faible lueur.
                « Une aura… Les sentinelles reviennent… »
                Uriel n’avait plus la force de faire quoi que se soit. Il savait que s’il n’avait pas de soins très rapidement, il ne survivrait pas.
                Les pas se rapprochaient. Ils étaient plusieurs. Mais la démarche ne ressemblais pas a celle d’un ange. Elle avait une indescriptible grâce. Dans un dernier espoir, Uriel pris la Lame de Longinus et se retourna. Il fut ébloui par l’aura dégagé. Il n’y avait pas une, ni deux, mais 6 auras différentes.
                - C’est… Mais c’est… impossible… balbutia Uriel, dont le goût acre du sang venait de l’envahir.
                Sa vision se troubla et il perdis connaissance.
                « Il faut… faut… vite, il faut… non… vite… vaut… mort… » Les mots s’entrechoqués dans sa tête, puis se fut le néant.



                Lorsqu’il se réveilla, Uriel ne sentais plus ces membres. Il était allongé sur le ventre, ailes déployées, pieds et poings liées.
                « Je me suis fait prendre… jamais je ne dirai quoiqu… »
                Une porte derrière lui s’ouvrit. Une lumière réconfortante emplis la pièce.
                - Je vous préviens… je ne vous dirai rien. Je préfère mourir plutôt que…
                Un rire le coupa. Un rire qu’il connaissait bien.
                - Pourquoi voudrais-je te tuer vu que je t’ai sauvé?
                - Prince!, s’écria Uriel d’une voix plus qu’étonnée.
                - Oui seigneur, nous t’avons trouvé agonisant. Nous avions peur d’arriver trop tard.
                - Mais comment? Pourquoi? Que faites vous ici?
                - Nous t’avons obéi. Tu nous a demander de faire notre devoir. Et c’est de te suivre. Tous les Séraphins sont ici.
                - Mais vous serez déchus. Je ne …
                - Maintenant écoute moi. Nous avons croisé des hordes maléfiques traversant le passage. Nous ne pouvions lutter. Nous avons alors décider de te prévenir ainsi que les puissances angéliques.

                Durant leur conversation, Uriel inspecta le lieu dans le quel il était enfermé. C’était un endroit sombre, qui ne comportait pas de fenêtres. La seule lumière était dispensée par une torche qui se trouvait prés de la porte. Uriel compris qu’il était dans le bastion des puissances angéliques
                - Détache-moi, je dois voir le conseil de guerre.
                Une fois détaché, Uriel, suivit de Prince et ces amis, se dirigea vers la salle du conseil, où tous les généraux rescapés s’étaient retrouvés.
                Lorsqu’il entra dans la salle, une trentaine de paires d’yeux le fixèrent férocement. Uriel se senti mal à l’aise, très mal à l’aise. Derrière lui, Prince et les autres n’osaient se montrer.
                Lug, sous une mine grave lui demanda de sa voix sourde et profonde d’entrer et de prendre place au milieu de la pièce au centre de l’arc de cercle formé par la table en marbre noir. Ses yeux dure trahissaient une grande fatigue et une immense détresse. Il savait pertinemment que si Uriel et ses anges étaient ici, c’est qu’il y eu un drame terrible. Devant tous ces regards inquisiteurs, Uriel hésita puis prit place.

                - Moi…Uriel, chef des armée séraphines, suis ici afin de vous faire…
                - Nous n’avons pas le temps toutes ces idioties protocolaires!, explosa un général rabougris à sa gauche.
                - Taisez-vous Mardok, ordonna un autre général petit et maigre en face de lui. Laissez-le s’expliquer!
                Uriel lança un regard de détresse à Prince qui le renvoya à Lug. Lug lui adressa un regard dur.
                - Continu.
                - Bien seigneur.

                Uriel fit un rapport détaillé à l’assemblée, depuis le jour où la guerre commença, jusqu’à son sauvetage in extremis par Prince dans « les Spires ».
                Une incompréhension général se lut sur tous les visages.
                Mardok frappa de poing sur la table, sortant de ses gongs.
                - Mais c’est inadmissible, vous avaient désertés votre poste! Et vous justifiez cette lâcheté par un mensonge grotesque! Personne ne peut sortir de « les Spires » comme cela, encore moins une armée. Vous venez de trahir votre propre clan, vous n’êtes que…
                - Assez!, tonna une voix derrière. Ne voyez-vous dont pas les blessures dans ces ailes? Même si nous cicatrisons vite, regardez les trous!
                - Foutaises, hurlèrent plusieurs voix en même temps.
                - Silence! Tonna puissamment Lug.

                Lorsque le calme revint, Lug s’adressa à Uriel doucement.
                - Serais-tu prêt à jurer sur le Châtiment que ce que tu dis est vrai?
                - Seigneur Lug tout puissant, si je suis ici se soir, c’est que la situation le nécessite. A l’heure qu’il est, des hordes de soldats démoniaques déferlent sur l’Eden. L’humanité corrompue se désintègre. Bientôt, l’Eden ne sera plus, et la Terre sera le royaume des enfers.

                Une agitation secoua alors le conseil. Uriel fut sifflé, injurié tandis que d’autres se battaient entre eux.
                Prince prit Uriel à part et lui glissa à l’oreille:
                - Mais que ce passe-t-il? Ils sont tous devenus fous?
                - C’est à cause de cet endroit. Ce qui touchait l’Humanité vient d’atteindre les anges. Une fois la créature atteinte, c’est le créateur qui se trouve empoisonné. Remontant petit à petit. Uriel jeta un regard inquiet a Lug qui ne bougeait plus. Une lassitude semblait s’être emparé de lui. Mais rien chez lui ne montrait qu’il était devenu fou, comme les autres. Uriel vint le voir.
                - Seigneur, il faut absolument agir. Il sera bientôt trop tard!
                - Que veux-tu que je fasse? C’est la fin. Même nos généraux se battent entre eux. C’est la fin de notre puissant régne, Uriel. Nous ne pouvons plus…
                - Non! Je refuse d’entendre cela. Vous êtes là! Nous sommes là, à vos cotés. S’il faut combattre les anges, je les combattraient pour le bien de tous.
                - Tu fais preuve de beaucoup de courage, jeune Uriel. Mais fais attention, ceci ne fais que commencer; Personne ne connais l’issue de cette guerre. Une issue fatal quoi qu’on en dise car les anges disparaîtrons.
                - Mais c’est impossible… Nous ne pouvons disparaître. Uriel senti un liquide chaud courir le long de sa joue et atteindre le coin de ses lèvres. Un liquide salé… Une larme.
                « Mais je ne puis pleurer, c’est impossible. Je…pleure! »
                La cohue était générale, Uriel évita de peu une épée. Il prit alors Lug par le bras et l’emmena avec lui. Suivit par les Séraphins, tous deux s’engouffrèrent dans le couloir et se dirigèrent vers la sortie. Une fois sortie du QG, la troupe prit la direction de la frontière. A leur arrivée, ils découvrirent avec stupeur qu’elle avait disparue. Elle n’était qu’un immense trou lumineux dans la roche. Derrière eux, les voix des généraux se faisaient entendre.
                - Je crois qu’ils ne viennent pas pour nous dire au revoir, observa Prince.
                - Très perspicace, intervint Donkey.
                - Vite, s’écria Uriel, Allons-y.
                Lug passa le premier, suivit des Séraphins. Une fois tous sorti, Hezrio aperçu un nuage de fumée au loin.
                - Les troupes démoniaques sont là-bas! Nous pouvons les rattraper.
                Tous se mirent en formation d’attaque et s’envolèrent. Donkey ferma la marche. Il attrapa son épée lorsqu’il senti des mains s’enrouler autour de lui.
                - Ne le laissez pas s’envolé. Il nous en faut un!
                Mardok, qui le tenait fermement approcha sa bouche de l’oreille droite de Donkey et lui murmura quelques mots en dialecte inconnu des anges. Une horreur passa dans les yeux de Donkey, lui donna la force de se dégagé et de s’envoler.
                - Non, il nous échappe!!! Rattrapez le!, hurla l’un des généraux.
                - Inutile, ricana Mardok. Il reviendra. Il est contaminé. En route, nous avons un royaume à conquérir…
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                Serveur: Delaris

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                Valar Morgulis

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                • #9
                  Les Séraphins arrivèrent bientôt sur la troupe. Lorsque les deux armées se rejoignirent pour un affrontement qui serait probablement le dernier, elles se trouvaient au milieu de nulle part. Prévenue par des sentinelles disséminés sur le chemin de l’Eden, les troupes démoniaques s’étaient préparées au combat.
                  - En formation serrée. Sur quatre lignes! Je ne veux pas voir une plume blanche dépasser cette plaine! Compris bande créatures hideuses, beugla un démon de grande taille, vraisemblablement un général des armées de l’ombre.
                  Uriel et la troupe des Séraphins se posèrent à une centaine de lieux, hors de portée des premières flèches de l’ennemis. Un silence de mort tomba sur la plaine. Personne n’osait déchirer ce voile épais, venu de nulle part. La tension était a son maximum. Le sang battait dans toutes les tempes. Les doigts crispés sur le manche des armes. Les cordes tendues, les épées paraient, le temps semblait s’être suspendu. Soudain, un sifflement lointain. Une corde s’est détendu violemment. Un jet s’envole, puis retombe, menaçant. Percutant la terre de sa pointe en acier rouillé, la flèche émit un son aigu, un son de pièce tombant sur du gravier.
                  Puis un cri. Un long cri d’agoni. La flèche avait fais mouche, traversant même sa cible.
                  Une envolait de plumes blanches, une traîné de sang et c’est un anges qui tombe aux cotés de Donkey. Uriel avait mal apprécié la distance et cela lui coûta la vie d’un compagnon d’arme.
                  Donkey sorti son épée, suivit de Prince, Hezrio et les autres.
                  Une corne de brune sonna.
                  - Nous y sommes, murmura Uriel, puis se retournant: Séraphins, à l’attaque!
                  La bataille commença. Les Séraphins, qui étaient beaucoup moins nombreux que les démons, se jetèrent corps et âmes dans la bataille. Évitant les flèches qui venaient de toutes part grâce à leur agilité, ils arrivèrent assez vite sur leurs ennemis, rendant l’utilisation des archers inefficaces. Uriel savait qu’ils n’avaient pas beaucoup de chances de sortirent vainqueur de cette bataille mais que l corps à corps leur serait plus profitable. Lorsque les Séraphins furent juste au dessus de la troupe démoniaque, ils entamèrent une descente meurtrière par vagues successives. Trois à trois, les Séraphins fondirent sur leurs ennemis, provoquant un vent de mort sur leurs passages. Les lignes démoniaques commençaient à être désordonnées. Les généraux hurlaient des ordres que les vacarme des épée et des cris d’agonie couvraient.
                  - Tous le monde à terre, hurla Uriel. Nous allons les prendre à revers. Notre seule chance de vaincre est le corps à corps. Gloire!

                  Tous les séraphins le suivirent. S’ensuit une rude bataille. Chacun rendant les coups qu’il recevait. Il y eu beaucoup de perte du coté des démons, mais aussi du coté des Séraphins. Le massacre dura plus de cinq heures. Des heures durant ou les Séraphins durent combattre cinq à six ennemi en même temps. Car, malgré leurs raide aériens, ils restaient encore un nombre impressionnant de démons sur pieds. Sur la trentaine de Séraphins qui combattait la centaine de démons, une dizaine d’anges tombèrent durant les premières minutes du combat.
                  Soudain, Uriel, Prince, Donkey et leurs alliers furent prit au piége. Les puissances démoniaques venaient des les encercler, resserrant l’étau mortel. Uriel, sentant la fin proche, implora les forces divines:
                  - Père, je vous demande pardon. Que votre force nous sauve, je donnerai tous ce que je possède pour sauver mes amis, mes frères. Ils ne méritent pas ce sort! Lug, puissant Lug, venez à…
                  Une aura le tira de sa plainte. Éblouissant le champ de bataille, l’aura vint envelopper les Séraphins. Les démons qui se trouvèrent juste à coté des anges furent désintégrés. Une forme gracieuse vint prendre place auprès des Séraphins.
                  - Je n’y crois pas! hurla Prince. Lug! Lug est ici!
                  - Oui mon fils.
                  - Comment ce peut-il? Comment avez-vous fait, demanda Uriel.
                  - Plus tard, nous ne sommes pas tirés d’affaires.
                  [/i]Lug prit sa puissante hache et commença à faire du ménage autour de lui. Les démons tombaient les uns après les autres. Oubliant les coups et les blessures, bravant la peur de la mort, les Séraphins attaquaient avec de plus en plus d’ardeur.
                  Leurs compagnons tombaient sous les coups de l’ennemi. Serva, Jurel, Neiru, Arkis, Bruvosiel, Azel, Hezrio et tant d’autres. Une véritable hécatombe touchait le camp angélique. Lug fut blessé par Belzébuth et Balthazar. Uriel, Prince et Donkey furent séparés. La bataille prit fin aux milieu de la nuit.
                  Il ne restait que des ombres. Il n’y avait plus une parcelle de terre où poser les pieds sans rencontrer un corps inerte. Uriel ne sentait plus ces membres. Il chancelait parmi ce chaos, espérant voir quelqu’un qu’il connaissait. Il tomba sur Prince qui était aussi dépité, fatigué que lui. Plus loin, ils virent Donkey se relever péniblement. Il avait des plaies importantes sur tout le corps. Son armure était ouverte de part en part. Le visage pâle, il adressa un sourire mélancolique a ces amis en les voyant.[/i]
                  - C’est fini ? demanda-t-il avant de s’effondrer. Où est Lug ?
                  Un bruit d’épée lui répondit. A quelques lieux d’eux, Lug se livrait à un combat acharné avec Belzébuth et Balthazar. L’attaquant chacun de son coté, les démons ruaient de coups Lug qui, tant bien que mal, résistait aux asseaux répétés.
                  Uriel se précipita à sa rescousse, Prince restant aux coté de Donkey.

                  Lorsqu’il prit place aux flanc de son père, Uriel remarqua les blessures importantes et sans doute grave de Lug qui ne portait pas d’armure.
                  - Reste en retrait… ceci… ceci est mon combat Uriel… ordonna Lug hors d’haleine.
                  - Non je ne vous laisserai pas.
                  Un sourire parcouru la bouche de Lug, lui redonnant de l’espoir. Un espoir bien vain car il savait que cela ne servirait à rien.
                  Ils se lancèrent à l’asseau des deux traîtres. Uriel brandissait sa lance tandis que Lug décrivait des cercles de mort autour de lui. Le choc des armes fut brutal et violent. Pendant une dizaine de minutes, les passes d’armes s’enchaînaient, chacun cherchant la faille de l’autre. Les arcanes appris, les botes secrètes jouées avaient raison de leur fatigue. Le combat sera gagné par le plus endurant, le plus résistant aux douleurs, aux crampes qui parcourraient chaque muscle des corps robustes. Le combat gagnait en intensité. Lug toucha à la hanche Balthazar pendant qu’Uriel souffrait sous les coup de masse de Belzébuth. Personne ne pouvais prédire l’issue de ce combat.
                  Alors que Lug prenait l’ascendant sur son adversaire, Belzébuth délaissa Uriel, qui était à terre après avoir reçu un coup dans l’épaule gauche, et attaqua à revers le puissant chef. Il vint derrière lui et murmura des mots inaudibles. Un halo sombre sorti des entrailles de la plaie et entoura le démon. Puis cette aura maléfique fut absorbée par la masse qui se transforma en longue épée courbe, à la ligne meurtrière. Durant ces quelles que minutes, Uriel reprit connaissance et surprit Belzébuth pendant son incantation. Il se leva tant bien que mal, et tenta de se rapprocher de Lug afin de l’aider. Il chancelait, trébuchait. Lug n’avait pas vu qu’il était en danger. Il n’avait pas senti que derrière lui, une parabole mortelle se dessinait dans son dos.
                  Puis…
                  - Non !!! Un cri venant de nulle part avec une force inimaginable fusa tel un éclair dans l’air.
                  Lug se retourna vers Uriel, lui adressant un regard étonné et… une violente douleur lui coupa le souffle, retenant un cri d’agonie dans sa gorge.
                  Lug s’effondra sous le coup de Belzébuth.
                  Uriel, habité d’une rage sans fin, se releva et lança avec la fureur du désespoir et de la tristesse, sa lance qui se logea dans l’abdomen de l’assassin. Se relevant dans la foulé, il prit une épée sur sa droite et affronta Balthazar lui donnant des coups de plus en plus puissants et précis. Balthazar reculait sous les frappes de Uriel. Il ne prit pas garde aux rochers qui se trouvait derrière lui et trébucha sur eux. Uriel en profita pour porter le coup fatal, logeant sa lame dans l’épaule droite, transperçant son ennemi et la pierre sur laquelle il était tombé.
                  Uriel retourna aussi vite que possible aux coté de Lug.
                  - Seigneur, je suis là. Je vais vous…
                  - Non… intervint Lug. Je sais… ce que tu veux faire. Je te l‘interdit… Tu… tu dois… me laisser partir.
                  - Non, vous ne pouvez pas partir, nous avons besoin de vous.
                  Un flot de larme incontrôlable submergea le pauvre Séraphin, démunie face à cette injustice. Lug fut secoué par des spasmes de plus en plus violents. Sa respiration se faisait courte et faible. Son teint devenait aussi blanc que ces plumes.
                  - Uriel… Promet… promet moi que …
                  - Tous ce que vous vous voudrez… seigneur
                  - Promet moi de veillez sur… arrrrrrrrrrrrg…
                  Ce furent ces derniers mots. Uriel entama une ode funèbre.
                  - Non je ne vous laisserai pas partir !
                  Par les puissances divines
                  Que la flamme se ravive
                  Que la mort soit vaincue
                  Que notre seigneur soit rendu
                  Entre toutes les peine et les chagrins
                  Que ces mots changent ton destin.




                  Une boule de feu sorti de la terre et emporta le corps de Lug. Prince appela Uriel, le sortant de sa torpeur. Il accouru vers ses amis et vit que Donkey était mal en point, très mal en point.
                  - Que ce passe t-il ? demanda Uriel.
                  - Je ne sais pas, regardez ces ailes, s’assombrissent.
                  - Ce n’est pas possible ! Il… il est contaminé ! s’écria Uriel. Il faut absolument l’emmener avec nous. Son âme n’est pas totalement corrompue. Mais il faut faire vite. Très vire. Aide moi à le porter.
                  Uriel et Prince le prirent, chacun le soutenant par un bras et l’emmenèrent. Ils passèrent devant l’endroit ou se tenait Lug. Maintenant il n’y avait qu’une trace de sang noircie par la poussière. Alors qu’ils marchaient depuis un bon quart d’heure, Une boule lumineuse frappa le sol.
                  - Qu’est-ce que ? demanda Prince surprit, lâchant Donkey et déployant ces ailes.
                  - Je connais cette lumière ! Je l’ai déjà vue, dit simplement Uriel. J’ai…hésita t-il, j’ai fais la rédemption de l’âme de Lug.
                  - Vous avez fais quoi ? demanda prince avec horreur. Mais c’est impossible ! Vous n’en avez pas le pouvoir !
                  - Prince, écoute moi. Lorsqu’un chef disparaît, ces pouvoir sont transmis a celui qu’il choisi pour gardien de la cause. Je lui ai promit de veillez sur vous et de former de nouveaux Séraphins. Les pouvoir de Lug m’ont été transmit.
                  - Mais, je ne comprends pas…
                  Un éclat éblouissant lui coupa la parole. Une ombre s’avança vers eux. Cette ombre n’avait rien à voir avec Lug. Elle était plus grande, plus forte, plus…menaçante. Des ailes noire avaient remplacées les ailes blanches.
                  - Lug, est-ce vous ?
                  L’être ne répondis pas. Il s’élança vers eux arme aux poings .
                  - Mais que fait-il ? demanda Prince horrifié.
                  - Il nous charge. Vite sur le coté.
                  [/i]Les deux Séraphins évitèrent de peu l’attaque. Mais à leur grande surprise, Lug, ou du moins ce qui était censé l’être, ne revint pas. Il continua sa route et s’enfuis hors de porté de Uriel ou de Prince.[/i]
                  - Mais qu’est-ce que c’était ?
                  - Je ne sais pas. Vite, dépêchons nous il pourrait revenir.

                  Pendant ce temps, Mardok venait d’arriver sur le champ de bataille.
                  - Maudit Séraphins, regardez ce qu’ils ont fait de notre armée…
                  - Ne jure pas trop vite, démon. Voila la chance qui tourne enfin, tonna une voix sourde devant lui.
                  - Qui es-tu pour t’adresser à moi ainsi. Ne sais-tu pas qui je…
                  Il s’interrompit lorsque l’ombre se retourna face à lui.
                  - Comment est-ce possible ? Lug ? Est-ce bien vous ? Que c’est il passé ?
                  - Je fut tué par Belzébuth, puis j’ai reçu la rédemption de Uriel. Le malheureux, s’il savait ce qu’il a fait de moi !
                  Il éclata de rire. Un rire démoniaque qui fit trembler la plaine.
                  - Venez avec moi, ordonna t-il aux démons.
                  [/i]Ils traversèrent la plaine à la recherche des Belzébuth et de Balthazar. Après plusieurs minutes de recherches, ils les trouvèrent et les rassemblèrent.
                  Mardok, sur l’ordre de l’ombre, dessina avec son sang et celui de 6 démons un pentagramme sur la plaine et plaça les deux anges à l’intérieur.
                  L’ombre se plaça sur les deux corps puis dit à Mardok :[/i]
                  - Maintenant et regard et honore ton nouveau dieux.
                  De la mort naît la souffrance
                  De la sagesse naît la démence
                  Que ces corps ne fasse plus qu’un
                  Que la puissance nous celle enfin
                  Trois anges réunit au service du mal
                  Dans le sang de ces fidèles serviteurs
                  Naît le chef des puissances démoniaques
                  Appelé à faire régner la terreur dans les cœurs
                  Lug, Belzébuth et Balthazar était
                  De leur mort Lucifer naît…


                  Un éclair déchira l’atmosphère, frappant de plein fouet le cœur du pentagramme. Un nuage de fumée s’éleva plus de deux cents pieds de hait puis s’évapora, laissant place à un corps puissant. Da musculature était parfaite. Deux cornes avaient poussé sur son front. Les ailes avaient disparues laissant place a de puissant membres. Lucifer dépassait de deux têtes un Séraphins.
                  - Seigneur Lucifer, nous sommes vos serviteur, dit Mardok en s’agenouillant.
                  - Très bien. Votre fois me touche.
                  Lorsque Lucifer essaya de se levé, il trébucha et tomba.
                  - Arg… je ne peux rester ici. Je suis attiré par le bas. Suivez moi, nous allons prendre notre place, là ou il n’y a pas de… Bien.
                  - Mais seigneur, et Uriel et les séraphins, nous ne pouvons rien contre eux !
                  - Contre des Séraphins, non, mais contre des déchus…
                  Un rire sorti de sa puissante gorge imité par tous les démons.


                  Uriel et Prince furent bientôt en vue de l’Eden. Ils se sentaient fatigué, usés. Ils n’avaient plus aucunes forces.
                  - Nous y sommes.
                  - Enfin, fit Prince avec un soupire de soulagement.
                  Uriel voulu rejoindre l’infirmerie qui se trouvait en haut de la tour, mais lorsqu’il s’élança, ces ailes ne répondaient plus et il s’écrasa deux mètres plus loin.
                  - Uriel vous allez bien ? demanda Prince en le secourant.
                  - Oui, euh… enfin je crois. Je ne sens plus mais ailes. Mais, que ce passe-t-il ? Prince, vos ailes…
                  En effet les ailes de Prince se transformaient. Elles devirent grisâtre et rétrécirent.
                  - A l’aide, je suis tiré vers le bas… Non, mes ailes…
                  - Tiens bon Prince, je suis là…
                  Malgré toute la volonté de Uriel, les trois Séraphins furent précipité vers le bas, vers la Terre, vers le monde des humains.
                  - Uriel, que ce passe-t-il ? demanda Prince alors qu’ils descendaient irrémédiablement.
                  - Prince, nos ailes… Elles ont été coupées. Nous sommes déchus.
                  - Ce n’est pas possible, seul…
                  - Oui, seul Lug pouvais le faire. Visiblement il est passé de l’autre coté de la frontière…

                  FIN
                  sigpic

                  Serveur: Delaris

                  Cuchulainn - Gardien d'Artegal def

                  Caducee - Dévot soin



                  Valar Morgulis

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                  • #10
                    En un mot : Long !!!!!! J'ai pas eu le temps de tout lire c'est vraiment très très long sa par contre je pense que tu doit avoir la Palme de la plus Longue Histoire ! Mais je suis sûr que ton histoire est superbe !
                    sigpic Saphi La petite furie au coeur d'ange ♥

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                    • #11
                      Je sais bien que présenté comme ça, ca fait vraiment pavé... Ce RP, je l'ai écrit en 4 mois ^^.

                      Prend le temps de le lire et dis moi ce que tu en penses ^^
                      sigpic

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                      • #12
                        Je vien de finir de le lire et je le trouve très bien tu est un futur artiste ! :D

                        Commentaire


                        • #13
                          Tu va devenir ROMANCIER
                          Camille/Hélios. DragonBall/Cyaure. sigpic

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                          • #14
                            c très bien j'adore ! j'ai tout lue mais c'est vrai que c'est long ...

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